Blerim Dzemaili en eaux troubles

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C’était une préoccupation avant même qu’il ne rejoigne l’Impact de Montréal l’an dernier.

Ses deux dernières saisons en Série A s’étaient entrecoupées d’une participation à l’Euro avec la Suisse, et voilà qu’en rejoignant l’Impact de Montréal en pleine saison il poursuivait encore, sans pause pour refaire le point, pour se reposer.

Il fut tellement dominant lors de ses premières minutes en bleu blanc noir qu’on l’oublia presque, mais une fin de saison plus difficile est venue nous rappeler à quel point il devait être brûlé, cramé, d’avoir enligné tous ces matchs.

On lui pardonnait, surtout, une attitude un peu dérangeante, voire décourageante sur le terrain. Les mains sans cesse dans les airs, souvent en confrontation avec les joueurs adverses, manque de confiance envers ses coéquipiers… On mettait ça sur le dos de la fatigue, se disant qu’il bénéficierait énormément d’un long entresaison où il pourrait se reposer, recharger les batteries.

On se disait que la venue d’un nouvel entraîneur, reconnu et européen, ne pourrait que faciliter son adaptation en MLS et surtout, lui redonner une envie de jouer et de mouiller le maillot qu’on n’a pas vraiment vu dans les derniers mois de la saison de l’Impact. Mais voilà que depuis quelques jours, la situation de Blerim commence à inquiéter, et sérieusement…

La semaine dernière, au milieu de toutes les annonces de renouvèlement de contrat à l’Impact de Montréal, on a confirmé que le prêt du milieu suisse entre Bologne et Montréal était reconduit.

Mais voilà que quelques jours plus tard, un journaliste italien annonçait que Dzemaili avait (ou était sur le point de) demandé à Joey Saputo s’il pouvait rejoindre Bologne durant les mois de Janvier et Février afin de garder la forme et un bon niveau de jeu,

Les mots « asks for come back » ont d’abord fait un peu peur, mais Labanti a ensuite clairement mentionné que Dzemaili serait éventuellement de retour à Montréal. Pour le début du camp d’entraînement en fin février, ou plutôt à la fin de la saison de Série A vers le mois de mai?

Ce serait, à première vue, le sélectionneur de l’équipe nationale suisse qui aurait proposé à Dzemaili de se garder occupé et en bonne forme de match suite à la qualification de sa nation pour la Coupe du Monde qui se jouera l’été prochain. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut représenter sa nation en quête du trophée le plus difficile à remporter, et on peut comprendre Dzemaili de vouloir mettre toutes les chances de son côté pour y participer et être un cadre de son équipe.

Mais des commentaires de Nicolas A. Martineau sur cette nouvelle ont inquiété quelque peu les partisans…

Loin d’être fous, donc, les partisans qui s’inquiétaient sérieusement de l’attitude de Blerim Dzemaili. Martineau suit l’équipe de très près, et s’il a lui-même senti que Blerim Dzemaili n’avait pas une excellente attitude et, peut-être, n’avait pas réellement envie d’être ici, j’ose imaginer que les joueurs de l’équipe le sentent aussi…

Il y a également le cas de sa femme, qui a beaucoup fait jaser « superficiellement ». Élue la plus belle « partisane » lors du dernier Euro, elle est également mannequin et menait une vie bien occupée en Italie.

Il y a quelques jours, on apprenait que Madame Dzemaili, Erjona Sulejmani, était en train de rédiger un livre qui traitait notamment de sa vie en tant que femme d’athlète de foot professionnel. Dans la promotion, elle mentionne vouloir expliquer « toute la merde derrière le monde du football. ».

Sulejmani donnait l’impression d’être relativement heureuse à Montréal. J’ai croisé le couple cet été à la Coupe Rogers avant un match de Roger Federer et ils semblaient heureux et bien dans le quasi-anonymat que leur offre Montréal.

https://www.instagram.com/p/BXi6SBsgySp/

Mais voilà qu’une autre nouvelle sortie hier en Europe vient mettre une toute autre lumière sur le livre qu’elle s’apprête à sortir.

Blerim Dzemaili et sa femme seraient en instance de divorce, et séparés depuis le mois d’août. Elle aurait à ce moment quitté Montréal pour rejoindre sa famille en Europe et s’éloigner quelque temps. C’est désormais officiel, le couple n’est plus.

Si ça nous permet peut-être de jeter un nouvel oeil sur les performances (et l’attitude) moyennes de Blerim Dzemaili en fin de saison, on peut surtout se questionner sur l’impact que cela aura sur son futur montréalais.

Est-ce que le déménagement à Montréal a eu un impact sur le divorce du couple? Est-ce que Dzemaili veut retourner à Bologne non seulement pour garder la forme, mais aussi pour être plus près de son jeune enfant? Sans sa femme, est-ce que « l’aventure MLS » est autant logique?

La question se pose, surtout considérant le niveau de jeu qu’il a offert en fin de saison dernière. S’il est pour revenir avec le même état d’esprit, est-ce qu’il servira ou nuira au nouveau projet que veut instaurer Rémi Garde?

DANS L’ABRI
– On a déjà vécu ce genre de demandes de demeurer actif durant l’entre saisons avec Laurent Ciman, qui avait demandé à être prêté au Standard de Liège durant la pause hivernale, ce que l’Impact de Montréal avait alors refusé. Ciman a d’ailleurs fait jaser récemment en mentionnant en entrevue qu’il comptait demeurer en MLS et y finir sa carrière, « à Montréal ou ailleurs ». Olivier Brett s’est entretenu avec son agent cette semaine pour faire le point sur la situation, et on y a encore une fois réitéré le désir de Ciman de demeurer avec l’Impact au-delà de son contrat qui se termine l’an prochain. Il est l’un des rares étrangers à s’être réellement installé à Montréal en signant avec l’Impact, et il serait peut-être temps que Joey Saputo règle ce dossier pour de bon… Un extrait à écouter absolument!

– Au moment où meurt (encore) la NASL, le FC Edmonton n’est plus… Du moins pour l’instant! Retour en 2019 avec la Canadian Premier League?

– Il y a un an, Didier Drogba quittait l’Impact de Montréal. Que de souvenirs, que je n’arrive toujours pas à croire réellement… Mais son lien avec Montréal demeure immortel.

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ALLONS!