Depuis des années, Columbus n’est pas exactement une destination de rêve pour les joueurs de la LNH.
Disons que pour tous les Johnny Gaudreau qui acceptent d’aller là-bas, il y a de nombreuses vedettes qui, une fois libres comme l’air, ne veulent rien savoir d’aller en Ohio.
Pire : une fois sur place, de nombreux joueurs établis veulent quitter. Sergei Bobrovsky, Artemi Panarin, Seth Jones et Pierre-Luc Dubois sont des exemples qui nous viennent en tête rapidement.
Il est facile de penser que c’est à cause de John Tortorella, qui a longtemps été l’entraîneur là-bas. Il est aussi facile de penser que c’est en raison du fait que Columbus n’est pas – et ne sera jamais – New York ou Los Angeles.
Mais dans les faits, ça va plus loin que ça.
Ce matin, sur les ondes de BPM Sports, Renaud Lavoie a parlé des propos de Frank Seravalli en lien avec les raisons qui font en sorte que les joueurs ne veulent pas forcément jouer à Columbus.
Et le journaliste de TVA Sports n’a pas eu peur de nommer celui que Seravalli n’a pas voulu nommer : le DG Jarmo Kekalainen est en cause.
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Résultat? Les gars ne veulent pas forcément rester. Ils ne comprennent pas la culture en place et ne veulent donc pas forcément y rester.
C’est notamment ce qui est arrivé avec Seth Jones, qui a carrément refusé de négocier une prolongation de contrat avec Kekalainen pour rester à Columbus à long terme.
Résultat? Il a été échangé aux Hawks.
Sans sentiment d’appartenance, les joueurs désertent donc la ville. Cela ajoute donc aux difficultés du club, qui n’arrive pas à se sortir la tête de l’eau et qui demeure dans les bas-fonds du classement.
Est-ce que la direction pourrait se questionner sur la possibilité d’un changement de DG? Après tout, le club n’arrive pas à gagner… et la décision d’embaucher Mike Babcock a montré les vraies couleurs du DG.