Bobby Dollas a été TRÈS TRÈS TRÈS virulent envers Jonathan Drouin

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Jonathan Drouin déborde de talent. Un attaquant dynamique et explosif doté d’un sens du hockey au-dessus de la moyenne. Jusqu’à présent, le numéro 92 a 20 points au compteur, dont neuf buts, en 24 rencontres. S’il continue à ce rythme, il connaîtra sa meilleure saison en carrière avec un total de 68 points. Loin d’être mauvais. Vraiment.

Lors de la rencontre d’hier, Drouin y est allé de toute une pièce de jeu, qui a soulevé les 21 000 partisans présents pour assister à cette joute. Grâce à lui, le Canadien a récupéré le momentum du match.

Un peu plus de 3 minutes plus tard, Tomas Tatar a nivelé le pointage lors d’un avantage numérique et tout l’espoir est aussitôt revenu dans les coeurs des joueurs, des entraîneurs et des partisans. Mais… Le héros de la soirée, Jonathan Drouin, est devenu un «zéro» à cause d’un geste qui l’a envoyé au cachot pendant quatre minutes.

Les Bruins en ont profité afin d’inscrire le but gagnant… Donc, sa pénalité a tout gâché, puis, à la suite de la rencontre, il n’était clairement pas d’humeur… Autant il a ramené son équipe sur les rails, autant il a été coupable de ce 4e revers consécutif du bleu-blanc-rouge.

Enfin bref, à la suite de ce duel, le qualificatif selfish au sujet de Drouin est ressorti. Bobby Dollas, ancien joueur de la LNH qui était jusqu’à tout récemment animateur au TSN 690, n’a eu aucun filtre et a versé de la boue sur Jonathan Drouin, et pas juste une cuillère à thé. Il l’a traité d’égoïste, de joueur avec qui tu ne peux pas gagner, qui pense juste à ses statistiques personnelles. Ouch. 

Puis-je permettre un petit bémol? Drouin a été un acteur principal lors de la conquête de Coupe Memorial et celle de la Coupe du Président avec les Mooseheads d’Halifax en 2013. Il a démontré qu’une équipe pouvait gagner avec lui dans les rangs. Les propos de Dollas sont lourds et exagérés. Avec la chimie qui s’est installée entre Max Domi et lui, on ne peut pas dire que Drouin pense juste à lui parce qu’il a assené un coup vicieux à la bouche de Backes.

Puis, même si certains questionnent son leadership, parce qu’il devrait avoir une lettre sur son chandail (et il n’en a pas), ça ne fait pas de lui un mauvais leader. Drouin a du caractère et il l’a démontré à maintes reprises au courant de sa carrière. De plus, lors des deux dernières rencontres, il s’est fait ramasser solidement, mais il a continué à batailler comme un chef. Ce n’est certes pas une facette négligeable.

Bref, il a peut-être un côté un peu selfish. Peut-être, dis-je bien. Mais il demeure un fier compétiteur malgré ce que certains peuvent croire.