Les Sénateurs d’Ottawa ont annoncé hier que l’aventure de Bobby Ryan au sein de leurs rangs était terminée. Les deux dernières années du contrat qui rapportait 7,25 millions de dollars en moyenne annuellement à l’attaquant de 33 ans ont été rachetées par l’équipe.
Est-ce que l’Américain pourrait intéresser le Canadien? Après tout, c’est un ailier droit qui lance de la droite et qui a un certain talent. Oui, il a eu ses problèmes de consommation, qui l’ont notamment tenu loin de la patinoire pendant plus de trois mois la saison dernière, mais c’est une maintenant une histoire du passé.
L’idée de l’amener à Montréal a été soulevée par quelques représentants des médias de la métropole.
Si Marc Bergevin n’est pas capable de conclure une transaction pour un ailier Top 6, ne soyez pas surpris qu’il donne un an à Bobby Ryan.
Son genre de pari…#Habs #CH— Raphaël Doucet (@raphdoucet) September 26, 2020
Le problème, c’est qu’au point de vue hockey, Ryan est sur la pente descendante depuis longtemps. Il n’a pas franchi la barre des 50 points depuis la saison 2015-2016. À une seule reprise il a accumulé plus de 40 points depuis. Son meilleur total de buts sur cette même période de temps? 15. Rien pour faire saliver qui que ce soit.
C’est certain que le contrat qu’il signerait serait à un montant moindre que celui qu’il gagnait à Ottawa, sauf que mes inquiétudes dépassent les statistiques dans son cas. J’ai eu la chance d’être affecté aux matchs locaux des Sénateurs au cours des deux dernières saisons et deux constats me sautent au yeux.
Le premier, c’est qu’il n’avance plus. La vitesse n’a jamais été un point fort dans son jeu, mais plus les années avancent, plus ça paraît. Ryan n’a plus ce qu’il faut pour être un régulier sur les deux premiers trios, et malheureusement pour lui, le Canadien est à la recherche d’un attaquant de premier plan.
L’autre problème, et ça en est un qui a suivi Ryan toute sa carrière, c’est qu’il n’est pas le plus impliqué dans le jeu. Il est souvent nonchalant le long des bandes et ne fait pas preuve d’agressivité en récupération de rondelle.
Si vous êtes du genre à vous fâcher lorsque Jonathan Drouin prend une soirée de congé sur la patinoire, Bobby Ryan est le genre de joueur qui vous fera perdre des cheveux.