Brad Treliving n’est peut-être pas l’homme de confiance qu’il faut à Toronto

Les Leafs continuent leur recherche afin de se trouver un nouvel homme de confiance à titre de directeur général de l’équipe.

Présentement, Brad Treliving semble avoir une avance en tant que favori pour le poste qui est vacant depuis maintenant près d’une semaine… Et il faut se demander si le choix est logique.

Après tout, comme l’a noté Mathias Brunet dans un récent texte, Treliving a pris des décisions un brin douteuses dans les dernières années. Il a offert de gros contrats à James Neal, Blake Coleman, Jonas Hiller, Mason Raymond et Troy Brouwer, des contrats qui constituent tous des échecs en date d’aujourd’hui.

Il a laissé partir Matthew Tkachuk contre (entre autres) Jonathan Huberdeau et MacKenzie Weegar, une transaction nettement à l’avantage des Panthers de la Floride en ce moment…

Il n’a pas été en mesure de garder les services de Johnny Gaudreau…

Il a échangé Sam Bennett, qui s’est depuis transformé en très bon joueur avec les Panthers…

Bref. Vous comprenez où je veux en venir.

Moi, la phrase qui m’accroche le plus dans le texte de Mathias Brunet, c’est lorsque le journaliste fait part de la statistique suivante :

Ce club a aussi percé le top 15 du classement général de la LNH seulement deux fois en neuf saisons. – Mathias Brunet

Est-ce que les Leafs, une organisation qui carbure aux succès sur la patinoire, ont le luxe d’engager un homme dont la feuille de route à titre de DG dans la LNH laisse à désirer?

Je suis d’accord avec le fait qu’aucun DG n’est parfait et c’est vrai qu’ils font tous des erreurs une fois de temps en temps.

Ils sont humains, après tout. Si ça avait été des robots…

Non. Laissez faire ça, je ne m’embarquerai pas là-dedans aujourd’hui. Hehe. 

Sérieusement, c’est plus l’ensemble de son séjour à Calgary qui laisse planer le doute dans les esprits. Je ne dis pas qu’il n’est pas qualifié pour la job et je ne dis pas que les Leafs vont s’en mordre les doigts avant longtemps si Treliving réussit à décrocher le poste à Toronto…

Mais, je crois qu’il faut vraiment se demander si le « fit » est là.

De l’autre côté de la médaille, on sait qu’il y a d’énormes changements qui attendent la formation et c’est peut-être là que Treliving pourrait avoir du succès, dans l’optique où on sait qu’il n’a pas peur d’effectuer de gros moves.

Rappelons à toutes fins utiles que Treliving se rendra dans la Ville-Reine cette semaine afin de passer une entrevue en personne avec les Leafs. Juste ça, ça donne des indications comme quoi le club est vraiment intéressé à ses services.

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