Quand Brandon Prust est arrivé à Montréal, tout le monde était heureux. Il venait remplir un rôle et il était convoité sur le marché des agents libres, ce qui se voulait une belle victoire pour le CH.
Par la suite, il a pris beaucoup d’espace dans le paysage médiatique et dans le vestiaire. En prenait-il trop? Visiblement oui… du moins aux yeux de P.K. Subban.
En 2014-2015, Subban était parmi les leaders du CH. Pour créer de la chimie d’équipe pendant un congé de quelques matchs en Floride, Subban et les autre meneurs du CH avait reçu l’ordre de passer le message suivant : n’allez pas à Miami. Subban l’a donc annoncé à ses coéquipiers, mais Brandon Prust savait bien que Subban avait l’intention de briser le règlement.
Fâché, il a donc pris les souliers du défenseur et les a envoyés « là où il pourrait pas les retrouver » afin de démontrer sa frustration. C’est ce qu’il affirme dans la podcast Spittin’ Chiclets, ajoutant que c’était un message de la part de l’équipe.
https://twitter.com/spittinchiclets/status/1252217955326160897
Évidemment, quand Subban a appris que c’est Prust qui a fait dispraître ses souliers (parce que tout se sait), il a volé son cellulaire. Deux vrais enfants.
Disons qu’on ne l’avait pas vu à 24 CH, celle-là.
«Il m’a frappé et tout le monde s’est précipité…»😱🤯 https://t.co/m2ri4NiUtm
— TVASports (@TVASports) April 20, 2020
Brandon Prust a refusé de s’excuser pour cette histoire-là, même si le CH lui a demandé. Quelques mois plus tard, soit au cours de l’été 2015, les Canucks obtenaient ses services.
Deux jours plus tard, j’ai reçu un appel de mon agent et il me demandait de m’excuser. Pourquoi devrais-je m’excuser? Quelques mois plus tard, j’étais échangé. Peut-être que j’aurais dû m’excuser. – Prust
Disons simplement que le groupe de leaders du CH aujourd’hui a l’air (est) plus calme…