Brendan Gallagher a changé de recette

Brendan Gallagher n’est plus uniquement une peste qui pénètre la tête de ses adversaires, il est également le coeur, l’âme et le buteur de cette formation (le Canadien) de plus en plus dynamique. Les blessures l’ont jadis empêché d’atteindre un certain niveau, mais depuis deux ans, et en pleine santé, le numéro 11 s’est imposé comme un «as» marqueur. Les poolers s’arrachent même ses services, surtout dans un pool où les participants doivent se conformer à la masse salariale imposée par Gary Bettman et la Ligue nationale.

Par contre, il n’y a pas uniquement que ce facteur dans cette équation puisque, comme l’a indiqué Andrea Rowe dans un billet via le site EOTP, le jeu de Gallagher n’est plus qu’une question de déviations de rondelles et de retour. Il prend plus de tirs (et compte plus) de plus loin du gardien qu’au préalable. Cette facette lui a permis d’inscrire 31 buts en 2017-18 et 33, l’an dernier.

Néanmoins, au niveau junior, Gally était un marqueur élite, lui qui a enfilé l’aiguille à plus de 40 reprises lors de ses trois dernières campagnes avec les Giants de Vancouver (41, 44 et 41).

Lors de la saison 2018-19, huit de ses 33 buts étaient d’une importance capitale. On parle ici de quatre filets sur l’attaque massive ainsi que quatre buts gagnants, ce qui n’est pas négligeable. Son trio, complété par Tomas Tatar et Phillip Danault, demeure une unité stable qui s’est vu devenir la combinaison numéro un employée par Claude Julien ainsi que ses acolytes.

Rowe a également rappelé que le diminutif numéro 11 a ajouté un fait d’armes surprenant à son palmarès : un premier tour du chapeau en carrière (réalisé en 2018-19), ce qui en a impressionné plus d’un lors de cet instant. Bref, Max Domi et lui sont le type de pestes, à l’instar de Brad Marchand, qui trouvent des moyens de s’imposer offensivement pour les leurs.

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