Brendan Gallagher défend l’organisation face au manque de Québécois

Brendan Gallagher a abordé plus tôt cette semaine le sujet des Québécois avec Renaud Lavoie. On peut résumer ses propos en deux points:

  • Il ne faut pas nécessairement être né au Québec pour comprendre l’histoire du club.
  • L’organisation se fait un devoir d’enseigner à chacun de ses joueurs ce qu’est l’importance de jouer pour le Canadien de Montréal.


Le point manquant, cependant, est la communication avec les partisans. Le fait francophone est très important à Montréal et je suis d’avis que l’organisation se doit d’avoir quelques joueurs qui sont en mesure de s’exprimer dans la langue de Molière.

Mais revenons-en à Gallagher. Ce qui est intéressant, c’est qu’il est probablement le seul joueur du club à pouvoir tenir de tels propos sans se faire ramasser sur la place publique. Si Shea Weber ou Carey Price l’avait fait, ce serait un drame. Leurs détracteurs auraient sauté sur l’occasion pour les dénigrer et dire qu’ils ne comprennent pas la situation.

Mais Gallagher, lui, c’est correct.

Premièrement, parce que personne, et je dis bien personne, ne peut remettre en doute son attachement au club. Le petit numéro 11 serait prêt à mourir sur la glace si ça pouvait aider le Canadien à gagner une coupe Stanley.

Deuxièmement, parce qu’il joue à l’image du peuple québécois. Il a du cœur, de l’énergie, de la passion. Il est la définition de persévérance, et ne recule devant absolument personne.

Et finalement, parce qu’il est respecté par une grande majorité des partisans. Les détracteurs de Brendan Gallagher sont très peu nombreux. Certains ne sont pas fervents de son style de jeu, mais ça s’arrête là. Moi-même, je ne suis pas son plus grand admirateur, mais jamais je ne vais nier qu’il est le cœur et l’âme de cette équipe.

Je crois sincèrement que si le Canadien n’avait que des Brendan Gallagher, la grogne ne serait pas très grande, et ce malgré le fait qu’il ne vienne pas d’ici et qu’il ne parle pas français. Et c’est exactement pour cette raison qu’il peut se prononcer sur la situation.

Je le crois lorsqu’il dit comprendre la grande histoire du club. Je le crois lorsqu’il dit qu’il veut représenter fièrement le Canadien de Montréal et la tradition qui vient avec. Il est selon moi le vrai capitaine de cette équipe et représente exactement la façon d’être d’un Canadien de Montréal.

Mais malheureusement, je ne crois pas que ce soit le cas de tous les joueurs.

Et c’est ça le problème.

Je ne dis pas que les joueurs de l’édition actuelle ne travaillent pas assez fort. Je ne dis pas non plus qu’un Québécois qui joue à Montréal travaille plus fort qu’un joueur qui vient d’ailleurs. Mais je ne crois pas que tous les joueurs de la LNH comprennent l’histoire du tricolore et du peuple qui le soutient, peu importe à quel point on essaie de leur expliquer.

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