En faisant le tour des médias sociaux ce matin, une statistique très intéressante a attiré mon attention et m’a porté à pousser un peu plus la réflexion : Brendan Gallagher trône présentement au premier rang de la LNH pour les chances de marquer (105), à 5 contre 5, démontrant à quel point l’attaquant du Canadien réussit à créer un certain «buzz» près du filet.
Bien sûr, on peut faire dire ce qu’on veut aux statistiques. Si on comptabilise les chances de marquer lors de toutes situations, c’est plutôt Nathan MacKinnon (149) qui prend la tête, laissant le 4e échelon à Gallagher (136). John Tavares et Connor McDavid se classent également devant lui au 2e et 3e rang.
Ceux-ci sont évidemment employés au sein d’unités extrêmement efficaces, en supériorité numérique, un avantage qui ne profite pas à Gallagher.
Son efficacité pour diriger des rondelles libres vers le filet peut aussi être observée par le biais de son nombre de lancers. Le #11 du Canadien a jusqu’à présent tiré 121 fois vers le filet adverse. C’est bon pour le onzième rang du circuit.
Si l’on projette ce rythme sur 82 matchs, le chiffre qu’on obtient est 300. Ce serait 22 de plus que l’année dernière, alors qu’il avait aussi dominé le classement chez son équipe, tout en se glissant au 10e rang à l’échelle de la ligue.
C’est également en analysant son nombre de tirs qu’on comprend pourquoi MacKinnon, Tavares et McDavid dépassent Gallagher lorsqu’on prend en compte l’avantage numérique. Gallagher n’a lancé au filet que trois fois avec l’avantage d’un homme, jusqu’à maintenant. C’est lui qui a le travail de créer l’espace devant le filet, par contre, un boulot qui n’a aucun effet sur la feuille des statistiques.