Brendan Gallagher a pris un peu plus de temps que prévu à revenir de sa blessure à la tête. Le rétablissement s’est fait en plusieurs semaines, et des problèmes de maux de tête ont ralenti ce dernier. Lors de son retour au jeu, il portait une visière.
Pourquoi est-ce que cette commotion cérébrale a été aussi longue à guérir?
Ce n’est pas qu’elle avait quoique ce soit de particulier. C’est plutôt que Gallagher tient énormément à sa santé et qu’il a décidé qu’il ne pouvait pas revenir au jeu sans être à 100% de sa forme. S’il joue avec de la peur, il n’est plus lui-même : il n’est plus Brendan Gallagher, celui qui excelle en n’ayant pas froid aux yeux, en se postant devant le filet et en frappant ses adversaires dans les coins.
“I don’t want to play the game with fear. If I play with fear, I can’t be myself."@MAGodin on why Brendan Gallagher’s concussion recovery was more complicated than people think: https://t.co/j4WCWF0UTF
— The Athletic Montreal (@TheAthleticMTL) February 1, 2020
Le petit attaquant avoue qu’il ne se rappelle pas de la majorité de sa journée en Caroline, la veille du Jour de l’An. Le soir-même, il a reçu le genou de Ben Chiarot à la tête et a subi une commotion cérébrale, ce qui a effacé une partie de sa mémoire à court terme.
Par contre, le lendemain, il se sentait bien. Pas de maux de tête, pas de nausée, quoique ce soit.
Il a donc été surpris lorsqu’il a eu des maux de tête, lors de son retour au jeu. C’était signe qu’il devait se rétablir à 100% avant de retourner sur la patinoire.
Andrew Shaw lui avait envoyé un message texte pour l’avertir de ne pas être stupide et de ne pas revenir trop tôt. Après son premier match, il a récidivé en le traitant d’idiot.
Shaw sait de quoi il parle lorsqu’il est question de commotions.
Au final, Gallagher a pris son temps, et c’est l’important.
«Je ne veux pas jouer au hockey avec de la peur. Si je joue avec de la peur, je ne suis pas moi-même. Et quand je reviens, je veux être capable de faire tout ce que je fais toujours pour mes coéquipiers et mon équipe. Tu ne veux pas avoir quoique ce en tête qui te tracasse.»