Brendan Gallagher : son leadership le garde dans la LNH

Même s’il a de la difficulté à suivre le rythme sur la patinoire et même s’il n’est plus le même joueur que lors de ses belles années, Brendan Gallagher sera en uniforme au premier match de la saison du Canadien.

C’est pratiquement inévitable.  

Le petit attaquant a encore un rôle important dans la formation de Martin St-Louis parce qu’il porte un « A » sur son chandail et parce qu’il veut tout le temps donner l’exemple.

Ça ne fonctionne plus vraiment sur la patinoire pendant les matchs parce que son corps l’a lâché… Mais malgré tout, Gally continue de travailler fort.

Des fois, on dirait que ça ne parait pas parce qu’il est lent comme une tortue, mais bon. Ce n’est pas qu’il ne veut pas se donner à fond, c’est qu’il ne peut plus. Voilà la nuance.

Il a toujours eu des qualités de leader et j’ai vraiment l’impression que c’est la raison pourquoi il joue encore dans la LNH aujourd’hui. Après tout, il met de l’intensité dans tout ce qu’il fait et les joueurs n’ont pas vraiment le choix de matcher son énergie…

Et même aux entraînements, il ne prend pas de pause. Renaud Lavoie expliquait ce matin sur les ondes de BPM Sports que le #11 continue de se battre lors des pratiques parce qu’il veut que les joueurs comprennent l’importance de travailler fort.

Il est difficile de ne pas être d’accord avec les propos du journaliste, d’ailleurs :

C’est un exemple de leadership. C’est un exemple d’un gars qui n’a pas l’intention de laisser son poste sur le troisième trio. – Renaud Lavoie

La séquence qui suit en est un bel exemple :

On va se dire les vraies affaires.

Son rôle n’est peut-être plus vraiment important sur la glace pour les raisons que l’on connaît et je suis le premier à le critiquer devant mon téléviseur quand je le vois à bout de souffle lors des matchs.

Je le reconnais.

Cela dit, dans un monde où le Canadien est en reconstruction… Tu as besoin d’un joueur comme lui pour jouer le rôle du grand frère. Tu as besoin d’un gars qui travaille fort, peu importe son état de santé, pour donner l’exemple aux jeunes.

Et ça, il le fait à la perfection. 

On s’entend qu’à 6.5 M$ par saison, c’est cher payé pour un gars au rôle limité comme le sien… Et encore là, je n’hésite jamais à critiquer son contrat parce qu’il ne vaut pas ce montant-là.

Mais le contrat est déjà signé et même si je continue à chialer, ça ne changera rien. Il faut accepter qu’il n’est plus le Gally qu’on a tant aimé…

Et il faut maintenant respecter sa « nouvelle » valeur auprès de l’organisation et des jeunes.

Ce n’est pas comme si on avait le choix, de toute façon.

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