Qui n’est pas au courant du phénomène Brent Burns, cet homme barbu qui raffole des armes, des serpents, des ranchs et de l’armée? Il demeure tout un personnage, mais un personnage certes très attachant. Cet individu coloré est aujourd’hui l’un des meilleurs défenseurs du meilleur circuit au monde, mais lorsqu’il était plus jeune, il n’était pas vu comme un futur joueur de la LNH. Il a mis du temps à se développer, et puisqu’il n’était pas dominant lors du repêchage de la OHL, il s’est mis à diriger son regard vers la NCAA.
Merci à Craig Custance pour ce brin d’histoire au sujet de cet homme incroyable.
If you prefer reading over podcasting, here's the Brent Burns conversation in written form. He was enlightening, entertaining and it's worth the time: https://t.co/wqGU8JdetG
— Craig Custance (@CraigCustance) May 7, 2020
À l’époque, lorsque tu étais sélectionné au troisième tour dans la OHL, tes chances de percer le club étaient plutôt faibles, donc Burns s’est dit que son futur passait par la NCAA, lui qui aimait étudier. Par contre, puisqu’il demeure un passionné des soldats et de l’armée (grâce à son grand-père qui a fait la 2e Guerre mondiale), il a rapidement changé d’idée en voyant le maillot des Battalion de Brampton (North Bay, aujourd’hui) avec son nom brodé dessus. Sa famille se questionnait sur ce changement de cap soudain, mais le petit soldat sur le chandail l’a gagné. Un clin d’oeil de grand-papa, Brent?
En 2003-04, il a joué 36 joutes avec le Wild. L’année suivante, lors du lock-out de 2004-05, il a passé la saison dans la Ligue américaine où il a ramassé 27 points en 73 matchs. En 2005-06, il a officiellement amorcé son trajet dans la LNH et il s’est imposé dès le début de ce parcours. Aujourd’hui, Burns est âgé de 35 ans et son compteur indique 694 points en 1113 matchs, incluant un trophée Norris. Pas mal pour un gars qui a joué une saison seulement au sein de la OHL (3e choix), mais qui a amorcé sa carrière professionnelle à 18 ans.
Quel homme! Quelle carrière!