Brett Kulak ne vaudrait pas grand chose sur le marché des transactions

Brett Kulak fait partie des joueurs qui ne devraient pas rester avec le Canadien à long terme, même s’il est là depuis quelques années. Sans que ce soit rien d’officiel, il a le profil pour être échangé d’ici la date limite des transactions.

C’est un semi-vétéran dans une équipe qui se dirige vraisemblablement vers une reconstruction.

Le problème, c’est que de la manière dont il joue dernièrement, sa valeur plonge. Selon certains, elle est même pratiquement nulle.

L’ancien défenseur Aaron Ward, qui est régulièrement invité sur les ondes de TSN 690 pour parler hockey, estime que si le Tricolore cherche à transiger Kulak, il ne pourrait « pas vraiment » obtenir quelque chose en retour.

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« Je l’ai regardé jouer hier et j’ai détesté son match. Il est soit une seconde en retard ou une erreur en avance. […] Je ne sais pas ce qu’on a dit à Kulak, mais j’ai regardé le match d’hier, et de tous les gars en défense, il était l’un des plus expérimentés chez les Canadiens et je ne pense pas qu’ils peuvent se fier à lui. »

En 24 présences sur la deuxième paire de défenseurs contre le Lightning, Kulak a passé un total de 18m30 sur la glace, durant lesquelles il a accumulé un différentiel de -2.

En ce moment, le gaucher de 27 ans est utilisé au-dessus de ses capacités. Nécessairement, il se fatigue et finit par mal paraître. C’est ce qui nuit à sa valeur marchande.

L’an dernier, alors qu’il évoluait comme cinquième ou sixième homme derrière Weber, Petry, Chiarot et Edmunson, Brett Kulak faisait du bon boulot. Dans sa situation actuelle, alors qu’on le place comme troisième défenseur derrière Romanov et Savard, le natif de l’Alberta n’est pas en mesure de fournir.

Il occupe un poste plus élevé que ce qu’il est capable de faire. Sa part de responsabilité est trop grande pour qu’il soit efficace, ce qui emmène certaines personnes à croire qu’il ne vaut rien du tout.

Cependant, de dire que le CH ne peut rien avoir en échange est une exagération. À 27 ans (28 la semaine prochaine), Kulak est dans ses bonnes années. De plus, son contrat de 1,85M$ prend fin au terme de la présente saison, après quoi il deviendra joueur autonome sans restrictions.

Même s’il n’a qu’un but et six passes (pour un total de sept points) en 28 rencontres cette année, de même qu’un différentiel de -8, le scénario le plus probable le verrait sûrement partir vers une équipe bien placée qui a besoin d’un défenseur #5-6 à prix modeste et à court terme.

En retour? Le Canadien pourrait peut-être obtenir un petit choix au repêchage, plus ou moins autour en quatrième ou cinquième ronde, dépendamment du contexte.

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