Quand Don Sweeney a pris les commandes des Bruins, il a décidé de procéder à un reset de son équipe.
On connaît l’expression de plus en plus à Montréal, non?
Pour rappel, en juin 2015, dans les heures qui ont précédé le repêchage, le nouveau DG a été très dynamique en troquant Dougie Hamilton, Milan Lucic et Martin Jones pour repêcher trois fois de suite en première ronde.
Le problème, c’est que dès qu’ils ont jeté leur dévolu sur les trois joueurs, 99% des gens ont été renversés tellement les Oursons ont été dans le champ gauche.
De quoi auraient l’air les Bruins si au lieu de Jakub Zboril, Jake Debrusk et Zachary Senyshyn, tous vus comme des choix de 2e ronde, ils auraient choisi Mathew Barzal, Kyle Connor, Thomas Chabot, Travis Konecny ou Brock Boeser?
On parlerait sans aucun doute d’une puissance dans la LNH, non?
On a beau dire que le repêchage est une science inexacte, et c’est vrai, dans ce cas-ci, c’était déjà flagrant lors du repêchage et c’est encore le cas trois ans et demi plus tard.
Oui, Debrusk a percé, mais il n’est pas un pilier de l’équipe au même titre que les joueurs ignorés.
Cela dit, les Bruins n’ont pas l’exclusivité des erreurs d’évaluation dans les transactions le jour du repêchage. 2010 compte deux exemples très probants.
Tout d’abord, les Blues ont envoyé aux Sénateurs d’Ottawa leur premier choix de l’année précédente, David Rundblad, pour mettre la main sur le 16e choix et repêcher… Vladimir Tarasenko.
Et on peut se rappeler du Tricolore qui a cédé le 27e et 57e choix du même encan aux Coyotes pour avancer au 22e rang et sélectionner… Jarred Tinordi. Au moins, les Coyotes ont jeté leur dévolu sur Mark Visentin et Oscar Lindberg.
Comme quoi le hockey est un jeu où les buts sont le fruit d’erreurs sur la glace… et en-dehors de celle-ci!