Bulle moins amusante à Edmonton qu’à Toronto : les Américains doivent trouver le temps long

Le concept des bulles pour la LNH ne fait pas l’unanimité. Après tout, certaines personnes trouvent que d’être enfermé en tout temps est difficile sur le moral et que cela donne même des allures de prison aux gens à l’intérieur.

Ces plaintes-là ont notamment été entendues de Dallas, un club de l’Ouest. Est-ce un hasard si certaines personnes qui ont fait partie des deux bulles de la LNH trouvent que la bulle d’Edmonton est plus « plate » que celle de Toronto?

Selon ce qu’on dit, c’est qu’il y avait plus d’agréments du côté de l’Ontario qu’en Alberta.

Et cela ne se veut pas une attaque gratuite envers Edmonton, mais bien un simple état des faits.

Le grand avantage de la bulle de Toronto, au premier coup d’œil, c’est le fait que le stade BMO était placé à la disposition des gars. Ainsi, ils pouvaient prendre l’air et s’entraîner dans un endroit spécialement pour eux.

Cependant, les gars à Edmonton ne semblaient pas pouvoir faire de même. Est-ce que c’est ce qui fait en sorte qu’il y a eu des plaintes? Peut-être.

Rajoutons-en une couche.

En marge de la Phase 4 du plan de retour au jeu, les joueurs de la LNH devaient accepter de s’isoler de leur famille. Et comme les joueurs ont pris part au camp d’entraînement sans leur famille, cela fera bientôt deux mois qu’ils sont éloignés.

Mais tel que rapporté récemment par mon collègue Kevin Vallée, seuls les résidents canadiens ont le droit de se présenter à Edmonton puisque la frontière n’est toujours pas ouverte pour le public et qu’il n’y a pas eu d’exception pour les familles dans la LNH.

Résultat? Les joueurs sont dans une bulle plus plate, ils ne peuvent pas voir leur famille s’ils ne sont pas Canadiens et le temps commence à être long.

Est-ce que cela peut affecter les performances des équipes?

Poser la question, c’est y répondre.

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