Bulletin du CH : février 2014

Le cinquième mois de la saison étant maintenant chose du passé, le temps est venu d’attribuer une note aux joueurs du Canadien pour les sept matchs de février 2014, mois de travail écourté en raison des Jeux de Sotchi.

LES PREMIERS DE CLASSE

Carey Price : février 90%/saison 86%
Statistiques du mois : 5 PJ  3 V  1 D  1 DP MOY. 1,38   EFF. ,960

Après un mois de janvier plus laborieux, le gardien numéro un du Canadien est revenu en force en février, et ce, sans parler de sa prestation éblouissante aux Jeux Olympiques de Sotchi. On a pu constater que lorsque la défensive devant lui est correcte, ou mieux, Price devient pratiquement invincible. Son positionnement est impeccable, ses déplacements sont vifs mais en contrôle, et il ne donne plus autant de rebonds. Souhaitons seulement que sa blessure au bas du corps guérisse rapidement, car le Tricolore aura grandement besoin de son meilleur joueur dans le dernier droit de la saison.


Price de retour au sommet
photo : sports.nationalpost.com


Max Pacioretty : février 88%/saison 86%

Statistiques du mois : 7 PJ  4 B  2 A  6 PTS  +0  2 MIP   17 :22 MTG

Il est de loin l’attaquant le plus menaçant de l’équipe. Son coup de patin puissant et son tir du poignet précis représentent ses deux armes principales, et il n’hésite pas à s’en servir. Malgré qu’il semble moins enclin à attaquer le filet qu’il y a deux ou trois ans, il semble avoir trouvé le style de jeu qui lui convient. Comme son trio est sans conteste le plus efficace depuis déjà un bon moment, on ne peut rien reprocher au gros ailier gauche du CH.

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Andrei Markov : février 86%/saison 82%
Statistiques du mois : 7 PJ  0 B  5 A  5 PTS  +4  2 MIP   24 :29 MTG

En voilà un autre qui a rebondi après avoir connu sa part d’ennuis en janvier. La paire qu’il forme avec Emelin est beaucoup plus solide depuis quelques temps. Le brio de Markov a aussi contribué à relancer le jeu de puissance du Canadien, une facette du jeu qui faisait défaut depuis un mois et demi. De plus, le général russe ajoute des munitions à ses négociations de contrat, en plus de prouver à tous les observateurs qu’il n’est plus un joueur fragile. Dans l’ensemble, il a été le meilleur défenseur du club lors du dernier mois.

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David Desharnais : février 82%/saison 74%
Statistiques du mois : 7 PJ  3 B  4 A  7 PTS  +2  2 MIP   18 :33 MTG

D’indésirable il y a à peine quelques mois, le petit attaquant du Canadien est devenu un rouage indispensable aux succès de l’équipe. Il joue actuellement comme il le faisait lors de sa meilleure saison en carrière, aux côtés de Cole et Pacioretty. Il gagne plus régulièrement ses batailles à un contre un, tout en étant créatif en attaque. Son entraîneur lui témoigne de la confiance en l’utilisant à profusion, et Desharnais répond à l’appel avec une production intéressante.

Brendan Gallagher : février 82%/saison 80%

Statistiques du mois : 7 PJ  1 B  5 A  6 PTS  +3  8 MIP   17 :37 MTG

Tout comme ses compagnons de trio, il a été à la hauteur lors du dernier mois. Même s’il n’a fait bouger les cordages qu’une fois en sept matchs, il a été, comme toujours, la bougie d’allumage de l’équipe. Sa fougue et son énergie semblent inépuisables. Il est constamment au cœur de l’action, et il ne recule devant rien ni personne. Il pratique un style de jeu d’un joueur de quatrième trio, avec la différence qu’il possède les outils pour contribuer offensivement.

Alexei Emelin : février 80%/saison 73%
Statistiques du mois : 7 PJ  1 B  1 A  2 PTS  +5  6 MIP   20 :24 MTG

Il est en quelque sorte le baromètre de l’équipe. Lorsqu’il joue bien, l’équipe connaît du succès. Et l’inverse est aussi vrai. Il vient de disputer son meilleur mois de la saison, ce qui a permis au duo qu’il forme avec son compatriote Markov de redevenir le plus solide en défensive. Emelin a dominé le Canadien en février avec une fiche de +5, tout en jouant plus de vingt minutes en moyenne. Il n’a jamais terminé une rencontre avec un différentiel négatif, et ce, en sept matchs. On peut donc affirmer qu’il a bel et bien retrouvé son rythme de croisière à la suite de sa longue période d’inactivité. Le seul aspect de son jeu qui n’est pas revenu entièrement, ce sont les mises en échec. Son synchronisme n’est pas à 100% dans ce département, mais il y a aussi le fait que ses adversaires s’en méfient davantage.

LES MOYENS-FORTS

Daniel Brière : février 78%/saison 71%
Statistiques du mois : 7 PJ  3 B  2 A  5 PTS  +4  4 MIP   13 :14 MTG

On l’a engagé pour générer de l’offensive, et c’est exactement ce qu’il a fait au cours du dernier mois. Malgré un temps de glace souvent limité, et jumelé à des coéquipiers moins productifs, il a néanmoins réussi à accumuler les points, tout en étant fiable défensivement. Tout cela devrait donc lui assurer une place sur l’une des trois premières lignes d’attaque, mais ce n’est pas le cas. La question qu’il faut donc se poser est la suivante : figure-t-il réellement dans les plans de son entraîneur?

Tomas Plekanec : février 76%/saison 79%
Statistiques du mois : 7 PJ  1 B  2 A  3 PTS  +3  8 MIP   20 :30 MTG

Sans trop faire de bruit, Plekanec accomplit son boulot match après match. Il est encore et toujours utilisé contre les meilleurs trios adverses, et rarement se retrouve-t-il en difficulté. Son travail en infériorité numérique est également sans bavure. À l’attaque, c’est quelque peu différent. Il est peu menaçant, et il n’offre pas beaucoup de chances de marquer  à ses ailiers. Cependant, le fait qu’on l’ait jumelé à Galchenyuk récemment devrait certainement l’aider à redevenir plus dynamique offensivement.

P.K. Subban : février 76%/saison 82%
Statistiques du mois : 7 PJ  0 B  2 A  2 PTS  +0  4 MIP   24 :41 MTG

C’est un fait indéniable que Subban joue moins bien depuis le jour de sa sélection olympique. Que ce soit un hasard ou non, ses performances ne sont plus les mêmes depuis. Malgré tout, il demeure le meilleur défenseur de l’équipe, celui sur qui l’on doit se fier pour amener le CH à un autre niveau. Pourtant, il est sans cesse celui que l’on pointe du doigt lorsque les choses tournent mal, et celui que l’on punit lorsqu’il commet des erreurs. Il faut bel et bien admettre que P.K. doit retrouver son aplomb, surtout en défensive. Il faut aussi admettre que les négociations de contrat doivent le déranger jusqu’à un certain point. Mais on devra finalement admettre qu’il est LE JOUEUR DE CONCESSION du Tricolore, avec Carey Price, et le traiter comme tel.

Brian Gionta : février 74%/saison 72%
Statistiques du mois : 7 PJ  3 B  1 A  4 PTS  +0  0 MIP   19 :38 MTG

Oui, il est en fin de carrière. Oui, il obtient un temps de glace démesuré et possède l’immunité de son entraîneur. Oui, il joue en périphérie et il décoche des tirs peu menaçants. Pourtant, il est encore utile à l’équipe, et c’est pour cela que Michel Therrien lui fait confiance. Gionta est un joueur expérimenté et intelligent, ce qui fait en sorte qu’il réussit à accomplir ce qu’on appelle souvent les petites choses. Il en est probablement à ses derniers milles avec le Canadien, mais il donne toujours le meilleur de lui-même et il est un bon leader.

Ryan White : février 74%/saison 64%
Statistiques du mois : 4 PJ  2 B  1 A  3 PTS  +1  0 MIP   10 :39 MTG

Dommage qu’il se soit blessé, car il jouait de loin le meilleur hockey de sa carrière dans la LNH. Le trio qu’il formait avec Moen et Weise était l’un des meilleurs 4e trios du Canadien depuis longtemps. Grâce à sa détermination et sa combativité, il était sur le point de consolider sa place dans l’alignement, surtout qu’il y aura bientôt congestion au sein du bottom 6. Mais s’il joue de la même façon à son retour au jeu, White n’aura pas trop de soucis à se faire.

Josh Gorges : février 72%/saison 74%
Statistiques du mois : 7 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +0  0 MIP   22 :46 MTG

Gorges a été stable, comme à son habitude. Il a possiblement été un peu moins efficace qu’en janvier, peut-être en raison des difficultés de son partenaire. Une autre explication à cette légère baisse de régime est peut-être le fait qu’il ait été utilisé davantage, soit près de 23 minutes par partie, ce qui est beaucoup pour Gorges. Dans l’ensemble, il a bien fait, en bloquant sa part de lancers, et en se sacrifiant corps et âme pour la cause de son équipe.

LES MOYENS-FAIBLES

Nathan Beaulieu : février 70%/saison 71%
Statistiques du mois : 5 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +2  2 MIP   13 :20 MTG

Sans être spectaculaire, Beaulieu a offert du jeu solide à son équipe lors de ses cinq rencontres. Une seule fois il a terminé un match avec un différentiel négatif, ce qui n’est pas si mal pour un défenseur que l’on juge à risque. La qualité de son coup de patin et de ses passes ne font aucun doute, et son positionnement s’améliore graduellement. Pourtant, on semble avoir du mal à accepter les défenseurs au style plus offensif à Montréal. On voudrait les voir générer de l’attaque régulièrement, mais on ne tolère aucune bavure en défensive, ni aucun jeu risqué…

Brandon Prust : février 68%/saison 68%
Statistiques du mois : 5 PJ  0 B  2 A  2 PTS  +2  9 MIP   15 :18 MTG

On a obtenu la confirmation de ce que l’on soupçonnait depuis longtemps, à savoir que Brandon Prust était blessé, et qu’il a joué malgré tout plusieurs matchs. Dans les circonstances, ses performances sont plus qu’acceptables. Même lorsqu’il n’est pas à 100% de ses capacités, la plupart des entraîneurs dans la LNH n’hésiteraient pas à l’utiliser. Cependant, à cause du style qu’il pratique, il ne peut se rendre justice de cette façon. Pour être au sommet de son art, Prust doit appliquer de la pression constante et servir des mises en échec à ses adversaires, ce qu’il ne peut faire efficacement si ses épaules sont amochées. Il demeure tout de même l’un des guerriers du Tricolore.

Douglas Murray :
février  68%/saison 64%
Statistiques du mois : 7 PJ  0 B  0 A  0 PTS  +1  4 MIP   15 :57 MTG

Grâce à son rendement défensif stable et à sa présence physique, il a réussi à s’emparer d’un poste régulier à la ligne bleue du Canadien. À l’approche des séries, il serait surprenant qu’un autre défenseur parvienne à le déloger. Malgré sa lenteur évidente, Murray compense par un bon positionnement. Le fait qu’il soit imposant et robuste joue évidemment en sa faveur, surtout si l’on considère Bouillon comme une menace à son poste. Le Canadien aura besoin de son plus gros défenseur dans le dernier droit et dans les séries éliminatoires.

Lars Eller : février 68%/saison 72%
Statistiques du mois : 7 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +2  4 MIP   14 :45 MTG

Après avoir connu un mois de janvier catastrophique avec une fiche de -9, Eller a stabilisé son jeu en février. Cependant, il est maintenant considéré comme un joueur de centre défensif, et il est plongé dans une profonde léthargie à l’attaque. Il est vrai qu’il a plus souvent qu’autrement été jumelé à des ailiers peu talentueux, mais il reste que son rendement commence à inquiéter drôlement les dirigeants du CH. C’est dommage, car Eller possède plusieurs qualités intéressantes dans son arsenal, dont un bon gabarit, un coup de patin explosif et des mains agiles. Pourtant, il peine à faire sa niche dans la LNH, et à trouver son style.

Dale Weise : février 68%/saison 68%
Statistiques du mois : 5 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +0  2 MIP   11 :41 MTG

L’échantillon est certes très limité, mais Weise a offert le genre de hockey auquel on s’attendait de lui lors de son acquisition. Il possède un atout primordial pour un joueur évoluant sur le bottom 6, soit un très bon coup de patin. Cela lui permet d’exercer un échec-avant efficace, tout en étant en mesure de se replier rapidement. Ses habiletés offensives semblent plutôt limitées, mais il peut remplir plusieurs missions pour son entraîneur.

Travis Moen : février 66%/saison 66%
Statistiques du mois : 4 PJ  0 B  0 A  0 PTS  +0  2 MIP   10 :22 MTG

Il faut se rendre à l’évidence, Travis Moen n’est pas et ne sera jamais un joueur hargneux. Il remplit le mandant qu’on lui confie, c’est-à-dire de bien jouer dans son territoire, d’appliquer une certaine pression sur la défensive adverse, et d’écouler le temps en infériorité numérique. Par contre, il ne déploie pas l’énergie d’un Ryan White, et il ne distribue pas les mises en échec comme un Brandon Prust. Il demeure un bon plombier pour l’organisation.

Rene Bourque : février 66%/saison 64%
Statistiques du mois : 7 PJ  1 B  2 A  3 PTS  +3  2 MIP   14 :07 MTG

Ses trois points en sept rencontres représentent une contribution appréciée pour un joueur qui n’a pratiquement rien généré de la saison. Même s’il a connu un mois de février légèrement supérieur à son rendement global, Bourque n’a pas été très bon pour autant. Étant l’un des rares attaquants du CH à allier rapidité, force physique et bon lancer, rien de tout ça ne se traduit en chiffres. Il représente une énigme depuis ses débuts à Montréal, et il le sera certainement  jusqu’à la toute fin.

LES NON-ÉVALUÉS

Alex Galchenyuk : février NE/saison 74%
Statistiques du mois : 2 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +0  0 MIP   13 :31 MTG

Francis Bouillon : février NE/saison 66%
Statistiques du mois : 1 PJ  0 B  0 A  0 PTS  +0  0 MIP   14 :02 MTG

Michael Bournival : février NE/saison 69%
Statistiques du mois : 3 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +0  0 MIP   8 :15 MTG

Peter Budaj : février NE/saison 77%
Statistiques du mois : 2 PJ  1 V  0 D  1 DP MOY. 3,26   EFF. ,887

Jarred Tinordi :
février NE/saison NE
Statistiques du mois : 2 PJ  0 B  0 A  0 PTS  +0  0 MIP   14 :45 MTG

Christian Thomas :
février NE/saison NE
Statistiques du mois : 2 PJ  0 B  0 A  0 PTS  -1  0 MIP   7 :11 MTG

George Parros : février NE/saison 57%
Statistiques du mois : 2 PJ  0 B  1 A  1 PTS  +1  14 MIP   4 :28 MTG

C’est ce qui complète la remise des bulletins pour le mois de février 2014. Prochain rendez-vous dans quinze rencontres!

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