Paul Byron a connu une très belle carrière dans la LNH. En fait, c’est totalement exceptionnel, surtout si on parle de sa carrière depuis son arrivée à Montréal. Deux saisons de 20 buts, trois saisons de plus de 30 points : tout ça en mesurant 5 pieds 9 pouces.
Mais depuis quelques saisons, les blessures ne veulent tout simplement pas le laisser tranquille.
Et c’est malheureux.
Le fait est que Byron aura dû se battre tout au long de sa carrière, il aura dû être celui qui travaille le plus fort sur la glace. Celui qui n’avait peur de rien, qui était prêt à mourir pour son équipe.
Parce que contrairement aux petits joueurs comme Cole Caufield, Alex DeBrincat ou Martin St-Louis, Byron n’avait pas un talent exceptionnel.
Tout ce qu’il avait, c’était une détermination complètement folle et un cœur en or.
Et ça lui aura permis de jouer plus de 500 matchs dans la LNH.
Mais malheureusement, ça semble tirer à la fin, comme le mentionne Marc-Antoine Godin dans ce texte de The Athletic.
On va se le dire, il y a de quoi s'inquiéter pour la suite de la carrière de Paul Byron.https://t.co/N9L8HQix2b
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) October 6, 2022
Byron n’est tout simplement pas en mesure de revenir en santé en ce moment. Et à son âge, chaque semaine qu’il manque l’éloigne encore plus d’un retour dans la LNH à temps plein.
Je ne dis pas que Byron a joué son dernier match dans la LNH. Il pourrait revenir cette saison et faire un dernier tour de piste. Disputer quelques matchs ici et là, question de lui permettre de dire adieu au monde du hockey.
Mais en ce moment, Kent Hughes évoque la possibilité de le mettre sur la liste des blessés à long terme, si la situation ne s’améliore pas. Parce que Byron n’a toujours pas patiné cette saison. Et au salaire qu’il fait, le mettre sur la liste des blessés à long terme serait avantageux pour le CH, qui pourrait avoir plus d’espace sous le plafond salarial.
Paul Byron aura tout donné pour le CH. Et même s’il ne rejoue plus jamais dans l’uniforme bleu-blanc-rouge, j’espère qu’on l’honorera d’une certaine façon. Rien de trop gros, on s’entend. Juste le fait de lui donner une mise en jeu protocolaire avant un match, question de donner la chance aux partisans de souligner ses saisons passées à Montréal.