Camp d’entraînement : « Alexis Lafrenière a l’air d’un joueur non repêché invité pour un essai »

Pour sa quatrième année dans la LNH, Alexis Lafrenière a droit à un troisième entraîneur à New York : Peter Laviolette.

Contrairement à Gerard Gallant et à David Quinn avant lui, le pilote des Rangers a choisi de faire jouer le jeune Québécois à droite au lieu d’à gauche, sa position naturelle.

Alors qu’il a eu de la difficulté à s’établir comme un joueur dominant dans la LNH, Laviolette s’est dit qu’il était logique de le placer hors de sa zone de confort et sur le premier trio du club.

Ça fonctionne plus ou moins, malheureusement pour lui. Mais comme il a été placé dans une drôle de position pour exceller, disons que de le voir dominer n’était pas une garantie.

Et à New York, ça fait jaser.

Selon Larry Brooks, Alexis Lafrenière a l’air d’un joueur non repêché invité pour un essai professionnel. Il ne trouve pas du tout qu’il a un bon camp et il ne se gêne pas pour le dire.

Après trois saisons dans la LNH, on pouvait s’attendre à ce que le Québécois produise plus. Ceci dit, ce n’est pas en le forçant à jouer sur un premier trio qu’il va devenir un bon joueur de premier trio.

À Montréal, on connaît l’importance de la patience.

Le problème? Les Rangers n’ont pas le même luxe que le CH, soit celui d’être patient. Le club n’a pas une cenne pour aller chercher du renfort de qualité – qui est rare, de toute manière, à ce point-ci.

Le club n’a pas de gros espoirs parce qu’ils sont partis pour des joueurs de location l’an passé.

Le club a quelques blessés dans son organigramme, ce qui force les entraîneurs à continuer de pousser pour voir si Lafrenière peut miraculeusement débloquer dans les conditions les moins gagnantes du monde.

Tiens, le kid : devient le joueur que tu dois être. On n’a pas le choix, se disent les patrons.

Oui, comme je l’ai dit, idéalement, Lafrenière serait prêt à prendre un tel rôle en 2023. Mais sa courbe de progression n’a pas été linéaire et on ne peut pas vraiment forcer ça.

L’ancien choix de Jeff Gorton s’est fait couper du temps de jeu l’an passé quand Chris Drury a acheté des vedettes à la date limite. Mais là, il doit remplacer les Vladimir Tarasenko et Patrick Kane de ce monde en jouant de son mauvais bord. Saine gestion.

PLUS DE NOUVELLES