Camp d’entraînement : voyons voir à quel point il sera différent de celui de 2022

Dans les prochaines semaines, le Canadien commencera lentement, mais sûrement, à reprendre ses activités normales. Plus rapidement qu’autrement, on aura droit au tournoi de golf et de là, tout va débouler.

Et ça va débouler plus vite qu’on ne le pense.

Le camp des recrues… le début du vrai camp… le match entre les rouges et les blancs… les matchs préparatoires… les coupures… et rapidement, on va se rendre compte qu’on va être en octobre, que le café à la citrouille aura envahi la ville et que le CH sera prêt à affronter Toronto.

Traverser le camp sera intéressant puisque, comme je l’ai déjà dit, il y a plusieurs enjeux qui devront être surveillés.

Parmi les points que j’ai noté la semaine dernière, on note celui du camp d’entraînement en tant que tel. Est-ce que le camp du Canadien sera très intense de la part de l’entraîneur?

On verra bien.

Après tout, rappelons que l’an passé, on avait noté l’intensité du camp de Martin St-Louis, qui en était alors à sa première expérience à la tête d’un camp d’entraînement de la LNH.

Et ça avait été critiqué.

L’intensité, dès le départ, était dans le tapis. Marc Denis, qui a déjà joué avec St-Louis à Tampa Bay, avait alors comparé le camp de son ancien coéquipier à celui de John Tortorella.

Et quand on sait à quel point Denis a «adoré» Tortorella comme coach, il a dû avoir des flashbacks de guerre en voyant le camp du CH l’an dernier…

Dans les faits, s’il y a bien un aspect que je veux suivre, c’est la façon dont le dossier des blessures sera géré en marge du camp. L’intensité des entraînements est un aspect.

Après tout, avec un personnel de thérapeutes qui est revu et corrigé, les amateurs de la Flanelle peuvent espérer voir leurs favoris demeurer en santé plus souvent qu’autrement.

Le nombre de matchs préparatoires est un autre truc à surveiller.

Après tout, si le Canadien a décidé de jouer moins de matchs durant le calendrier préparatoire, c’est sans doute pour limiter les chances de trop épuiser les gars ou pour limiter les blessures.

Rappelons que l’an passé, le défenseur Mike Matheson s’était notamment blessé lors d’un match pré-saison du CH. Il avait aussi joué énormément lors du calendrier préparatoire.

Au lieu de jouer huit matchs, le CH a décidé d’en jouer six cette saison. Du lot, les quatre premiers auront lieu à Montréal et les deux autres seront en Ontario, ce qui n’épuisera pas les gars dès le départ, on s’entend.

(Crédit: NHL.com/Canadiens)

Comme l’a mentionné Renaud Lavoie ce matin sur les ondes de BPM Sports, dans l’émission du matin avec Paul Houde et Gilbert Delorme, le CH n’a pas le choix de jouer plusieurs matchs préparatoires à la maison à cause des revenus, mais comme on peut le voir, il a coupé dans le gras sur la route.

L’an passé, il y avait notamment eu un voyage de deux matchs sur la route dans les Maritimes. Cette année? Non.

Le fait de jouer moins de matchs va permettre aux vétérans de se reposer un peu plus. Rappelons que lors de chaque match d’exhibition, au moins huit vétérans doivent jouer.

Sinon, le spectacle n’est pas digne de la LNH.

Gilbert Delorme est le premier à le reconnaître : dans un monde idéal, sur six matchs, un vétéran devrait en jouer au maximum trois pour être prêt. L’an passé, il y avait trop de matchs pour arriver à un tel chiffre.

C’est donc un autre aspect qui devrait aider le CH à demeurer en santé au sein d’un camp qui s’annonce différent de celui qui avait été tenu l’an passé à plusieurs égards.

L’un des aspects dont il faut aussi parler, c’est notamment le fait que le Canadien n’a pas besoin d’autant de matchs que l’an passé puisqu’il ne va pas, notamment, revamper sa ligne bleue au complet.

Si le club a fait place à de nombreuses recrues l’an passé, notamment du côté des défenseurs, ce ne sera pas le cas cette année. Rappelons que le CH pourrait n’avoir aucune recrue dans son alignement lors du premier match de la saison, le 11 octobre à Toronto.

Il y aura des jeunes en masse, mais pas forcément des recrues.

Mais bon. Qu’à cela ne tienne, les jeunes devront prendre les chances qui leur sont offertes, peu importe le nombre, et tenter de les maximiser. Et s’il y a moins de matchs, ils devront faire avec.

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