Le Canadien a un début de saison difficile à évaluer. Si plusieurs joueurs connaissent de bons départs individuels, nous pouvons penser à Cole Caufield et à Lane Hutson, les résultats collectifs ne sont pas encore au rendez-vous avec seulement deux victoires en six parties.
Le Canadien a notamment de la difficulté à cinq contre cinq avec un rendement négatif de 5 buts pour le 26e rang de la LNH à égalité avec deux autres équipes. L’une des raisons qui peut expliquer les difficultés du Tricolore à égalité numérique est son rendement problématique sur les mises au jeu.
Les joueurs du Canadien, qui n’ont pas la possession de la rondelle, doivent perdre du temps et de l’énergie à chasser la rondelle, ce qui n’est vraiment idéal pour une équipe favorisant le contrôle du disque et sa vitesse.
Cependant, un aspect collectif qui fonctionne bien depuis le commencement de la saison, c’est les unités spéciales. Tout d’abord, le jeu de puissance du Canadien se situe au respectable 12e rang la Ligue avec une moyenne de 21,6%.
The Habs have the 12th ranked powerplay in the NHL. pic.twitter.com/pt3y0j09Wn
— /r/Habs (@HabsOnReddit) October 20, 2024
Pas pire, pas pire! Surtout si on se souvient que l’équipe n’avait marqué aucun but avec l’avantage d’un homme en trente occasions lors de la présaison. Une preuve supplémentaire que le calendrier préparatoire ça ne veut absolument rien dire. Néanmoins, plusieurs fans et journalistes se questionnaient à savoir si l’entraîneur en chef, Martin St-Louis, était l’homme de la situation après avoir fait le choix de s’occuper lui-même de l’avantage numérique suite au départ d’Alex Burrows en juillet dernier. J’espère qu’ils sont ressurés!
Mais attendez, il y a plus! Le Canadien fait encore mieux en infériorité numérique avec le deuxième meilleur rendement de la LNH, soit 90,9%. Il est seulement devancé par les Stars de Dallas.
The Habs have the 2nd ranked penalty kill in the NHL. pic.twitter.com/0yKB4hqCIe
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Or, lorsqu’on sait que les dirigeants de l’équipe voulaient avoir un rendement combiné d’avantages et de désavantages numériques autour de 100%, on peut dire mission réussie jusqu’ici avec 112,5% de moyenne combinée.
C’est rafraîchissant et rassurant de voir les unités spéciales bien performer en début de saison. L’année passée, le Canadien s’est classé au 27e rang de la Ligue pour l’avantage numérique et au 24e rang pour le désavantage avec respectivement 17,5% et 76,5%.
En fait, ce sont deux aspects avec lesquels l’équipe a de la difficulté depuis plusieurs années et que l’on se devait d’améliorer si on espérait être compétitif. Maintenant, reste juste à espérer de meilleurs résultats à cinq contre cinq et peut-être que le Canadien va vraiment pouvoir être « dans le mix ».