Le Canadien prépare la prochaine ère de son organisation. En ce moment, Kent Hughes en est à l’étape de jeter les bases de la prochaine équipe qui va se battre pour la Coupe Stanley.
Évidemment, le processus est affecté par Carey Price. De l’avoir sur la liste des blessés est à prendre en considération, mais de ne pas l’avoir sur la glace est aussi un facteur dans la direction que prend le club.
Après tout, avec Price, le CH pourrait se battre et aller aussi loin que le gardien en est capable.
Michel Therrien a récemment affirmé que le #31 était la raison expliquant la reconstruction du Canadien et dans une entrevue livrée à Pierre LeBrun (The Athletic), le DG Kent Hughes a tenu des propos similaires.
On the rebuild with no name, on Carey Price, on Martin St. Louis, on Cole Caufield's next contract, on the Juraj Slafkovsky decision, and much more. In my latest for @TheAthletic, a chat with Habs GM Kent Hughes, a rather busy man eight months on the job:https://t.co/FZ9QKv7G2X
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) September 28, 2022
Évidemment, on savait que le cas de Price a forcé le CH à agir différemment, que ce soit en échangeant Shea Weber ou que ce soit via la direction vers laquelle le club se dirige.
Mais d’entendre le DG le dire, ça confirme des choses… et ça nous donne les derniers indices dont nous n’avons plus forcément besoin concernant son futur : il ne jouera plus dans la LNH.
Si on avait un Carey Price en pleine santé… – Kent Hughes
Parce que oui, Price a son mot à dire puisque c’est à lui les genoux, comme on dit. C’est ce que rapporte Kent Hughes dans une entrevue réalisée par Alexandre Gascon (Radio-Canada) avec le DG.
Carey peut faire ce qu’il veut.
S’il décide qu’il veut retourner au jeu, on ne peut pas lui dire non et on ne le fera pas non plus. – Kent Hughes
Évidemment, on sait que ce serait une catastrophe au niveau salarial puisque le CH n’a que 300 000$ de lousse en ce moment. Le budget a été planifié en conséquence et on sait que Price ne reviendra pas.
Hughes sait ce qu’il fait.
Entrevue avec Kent Hughes : l’ère de la flexibilité https://t.co/A7T3R3Y4Di
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) September 28, 2022
Devant le filet, ça laisse donc des questions.
Après tout, si on sait que le CH a de bons jeunes éléments en défensive et qu’il y a du potentiel à l’attaque, c’est différent pour ce qui est du trône laissé vacant par Price. Qui sera le gardien #1 du futur?
À moins de considérer Cayden Primeau comme un espoir de premier plan (à mes yeux, il n’est pas un espoir de premier plan, mais il n’est pas loin pour autant de ce statut-là après ses belles séries), le CH n’a pas de successeur évident.
Oui, il y a quelques beaux espoirs, mais ce n’est pas la mer à boire.
Ceci dit, à mes yeux, il serait illogique d’envoyer Samuel Montembeault au ballottage pour garder Cayden Primeau en bas. Après tout, on sait qu’il n’y a que trois gardiens sous contrat en santé en ville.
Mais ce qui est intéressant de constater, c’est que le CH est la seule équipe de la LNH pour qui c’est le cas. Ça, je ne le savais pas… et ça remet les choses en perspective, quand même.
C’est ce que Simon-Olivier Lorange (La Presse) nous apprend.
Le Canadien | Cayden Primeau vaut-il un cauchemar logistique ? https://t.co/1TPHnBciq8
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) September 28, 2022
Évidemment, si le CH envoie Primeau à Laval (pour ne pas perdre Montembeault au ballottage, mais aussi parce que le Québécois mérite sa place en haut et parce que l’Américain doit se développer), il pourra être rappelé en cas de blessure.
En fait, il DEVRA être rappelé.
S’il y a des blessures à Laval, quelques gardiens (Kevin Poulin, Philippe Desrosiers et de Joe Vrbetic) peuvent jouer à Laval. Et ça, évidemment, c’est en plus de Primeau, on s’entend.
Le CH a donc de la profondeur en bas, mais moins en haut. Si Allen et/ou Montembeault, qui ont tous les deux été blessés l’an dernier, tombent au combat, cela va mettre de la pression sur la profondeur du club.