Cannabis : un terrain du US Open sent « comme le salon de Snoop Dogg »

Dans les prochaines semaines, le hockey sera de plus en plus présent dans l’actualité. Après tout, le mois prochain, il y aura le tournoi de golf du CH, le camp des recrues, le camp d’entraînement, etc.

Le vieux cliché veut donc qu’à un certain point, quelqu’un dira que «ça sent le hockey» à plein nez.

C’est une expression pour colorer le langage parce que de nos salons, le hockey n’a pas d’odeur. Il y en a dans les arénas, mais pas quand on regarde la télé et qu’on voit des images à Brossard.

Ça s’applique à bien des sports. Dans les dernières semaines, à Montréal, ça sentait le tennis, par exemple. L’Omnium Banque Nationale a fait déplacer les foules pour voir du tennis de qualité.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le tennis à Montréal ne sent visiblement pas la même chose que le tennis du terrain #17 au US Open. Pourquoi? Parce que là-bas, ça sent le cannabis.

C’est connu dans le monde du tennis et Alexander Zverev, qui y a joué, a justement comparé le court #17 au «salon de Snoop Dogg» tellement l’odeur de cannabis y est forte.

Comme au Québec, au Canada et dans plusieurs États américains, l’État de New York autorise les fumeurs de pot. C’est donc dire que dans un parc (Corona park) très près du stade, les gens se laissent aller.

Et forcément, l’odeur se rend sur le terrain, qui est reconnu dans le milieu pour sentir de la sorte.

C’est donc dire qu’on n’y peut pas grand chose, dans les faits. Et même si Maria Sakkari, qui est une joueuse importante, en jase à l’arbitre, qu’est-ce que voulez-vous qu’il fasse? Que l’arbitre débarque dans le parc public pour dire «heille» aux joyeux lurons? Ce serait comique, ceci dit.

Il faut donc faire avec, mais je suis certain que ça ne fait pas le bonheur des organisateurs du tournoi. Après tout, voir des joueurs se plaindre de l’odeur ne donne pas bonne réputation.

Je pense aussi aux familles de New York qui lisent ça et qui se disent que ce n’est peut-être pas le bon court pour présenter le tennis à leur p’tit mousse en raison des «voisins» du terrain. Après tout, la réputation du terrain fait son chemin.

Mais au moins, les gens de New York peuvent se consoler : là-bas, Cotton Eyed Joe ne joue pas quand il y a de l’action sur le terrain…

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