Carey Price à Seattle : pas impossible, mais très improbable

Carey Price est assurément l’une des personnes les plus polarisantes à Montréal. Le cerbère du Canadien a son lot de détracteurs et son lot d’admirateurs, ce qui fait en sorte que les émotions sont vives dans le cadre des débats entourant celui-ci.

En 2021, toutefois, force est d’admettre que Price ne connait pas la saison escomptée jusqu’à maintenant. Avant le match d’aujourd’hui, il affichait un pourcentage d’arrêts inférieur à .900, ce qui n’est pas l’idéal pour un joueur qui touche 10,5 millions de dollars cette année.

Est-ce que l’arrivée de Sean Burke lui permettra de relancer sa saison (et, du même coup, sa carrière)? L’avenir nous le dira.

Si ce n’est pas le cas, toutefois, peut-être que de changer d’air serait bénéfique pour Price. Je ne dis pas que c’est nécessaire, j’évoque simplement la possibilité.

Une destination qui revient souvent, c’est Seattle. Ils auront de la place sur leur masse salariale pour le payer, ils pourraient compter sur un gardien d’expérience pour lancer leur franchise (un peu comme Marc-André Fleury à Vegas) et Price pourrait retourner dans l’Ouest, là où il est né.

Et selon Eric Engels, bien que ce ne soit pas impossible, c’est très improbable.

Nos collègues de HabsEtLNH ont également fait cette trouvaille plus tôt aujourd’hui.

Engels explique tout d’abord qu’il est impossible que le Kraken réclame Price au repêchage d’expansion, puisque ce dernier possède une clause de non-mouvement. Ça passera donc par une transaction.

L’autre problème, c’est le contrat de Price. Oui, Seattle aura peut-être l’argent comptable pour l’insérer sur sa masse salariale, mais les implications financières seraient tout de même énormes. La nouvelle équipe de Price devra payer un minimum de 7.5 millions de dollars (salaire annuel réel) durant les 4 dernières saisons du contrat de Price. au moins, Price ne coûtera que 2 millions $ en 2021-22, après avoir obtenu son boni à la signature de 11 millions $ (qui pourrait être versé par le Tricolore).

Le contrat de Price avait été signé en pensant que le plafond salarial ne se fixerait pas en raison d’une pandémie. Il devair devenir de moins en moins lourd avec les années.

Bref, les chances de voir Price dans l’uniforme du Canadien en 2021-22 sont encore très élevées. La possibilité de le voir du côté de Seattle existe, mais elle est très mince.

À suivre, donc, en ne retenant pas trop notre souffle.

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