Carey Price devrait-il être intouchable lors de la reconstruction du Canadien?

Victor Mete. Carey Price.

Si n’importe quel joueur du Canadien de Montréal vous intéresse, prenez-vous un numéro et faites la queue : il n’y a plus que deux intouchables au sein de cette équipe.

Quelle information lancée par Elliotte Friedman! On savait que Bergevin écoutait activement les offres lancées au sujet de Max Pacioretty, Alex Galchenyuk, Andrew Shaw et Tomas Plekanec, mais qui aurait pu annoncer que Jonathan Drouin, Jeff Petry, Shea Weber, Phillip Danault et Brendan Gallagher seraient également susceptibles de quitter Montréal?

En souhaitant faire table rase de la sorte, le Canadien ne tiendrait donc qu’à une seule de ses valeurs sures, alors que Carey Price vivrait le processus de reconstruction avec l’équipe.

Tant qu’à remettre le compteur à zéro, pourquoi ne pas le faire pour de bon? En théorie, une transaction impliquant le meilleur cerbère du circuit devrait procurer des pièces charnières qui formeraient le nouveau noyau de l’équipe…

Alléchant pas vrai? Sans Price, le Canadien flirtera sérieusement avec la dernière place du classement général dans la LNH et disposera d’opportunités en or de mettre la main sur les Rasmus Dahlin, Jack Hughes et même, sur la prochaine coqueluche du Québec, Alexis Lafrenière, qui brille déjà au sein de l’Océanic de Rimouski…

Vous rêviez? C’est le temps de se réveiller. Carey Price s’est entendu pour une somme de 84 millions et huit années avec le Canadien. Il y a même une clause de non-mouvement liée à cela…

Premièrement, il faudrait demander au gardien de lever cette clause. Tu parles d’une façon de jeter de l’huile sur le feu, alors que les deux partis débuteront une nouvelle phase de leur relation…

Il faudrait également trouver une équipe disposant du désir et de l’espace sous le plafond salarial afin de l’acquérir. Oubliez les rétentions de salaires : sur une échelle de huit ans, conserver une part des sous remis à Price détruirait l’avenir du Canadien.

Dans tout ça, qui cèdera une partie de l’avenir de son équipe pour obtenir deux genoux dont la stabilité est doutable?

Marc Bergevin disposait de l’opportunité en or de se dissocier de son meilleur joueur, en juillet dernier. Réalisez-vous ce qu’une équipe comme les Stars, avant d’obtenir Ben Bishop, aurait cédé pour obtenir de la fiabilité défensive de la sorte?

En accordant ce pacte monstrueux à Carey Price, le Canadien s’est doté d’une philosophie pour les huit années à venir : un joueur qui ne participera jamais à l’offensive empochera plus de 13% de sa masse salariale. Un geste de la sorte ne laisse pas une marge de manœuvre exceptionnelle pour bâtir une offensive de renom…

Ne vous fiez pas aux apparences : mon discours ne comporte rien de négatif! Oui, le Canadien n’aura pas trop le choix de conserver Carey Price pour les huit prochaines années…

Mais Carey Price, c’est le meilleur gardien de la planète.

Avec l’augmentation progressive du plafond salarial, l’impact général de sur la masse de l’équipe diminuera au fil des années.

N’oubliez pas que cette équipe, avec Alexander Radulov et Andrei Markov, a culminé la saison précédente au sommet de l’association Atlantique… Deux années plus difficiles pourraient permettre au CH de mettre la main sur des pions qui parviendront à relancer l’équipe. Parlez-en aux Bruins…

Avec Carey Price, Shea Weber, Jeff Petry et Victor Mete, le Canadien devrait miser sur une défensive intéressante pour les années à venir.

Reste à voir si Trevor Timmins et Marc Bergevin parviendront à revamper cette offensive misérable au fil des prochaines années…

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