Carey Price est de retour depuis près d’une semaine et en deux départs, le gardien a très bien fait. Il maintient une moyenne de buts alloués de 2,02 et une moyenne d’efficacité de .918. Il est l’un des candidats principaux au trophée Vézina en 2021-2022.
Si ses deux départs, face à de bons clubs quand même, ne représentent pas un gros échantillon, on peut vraiment être encouragé par ses performances. Il fait de bons déplacements, il n’est pas souvent hors de position et son travail alentour de son filet est impeccable. Ses sorties de son filet permettent une relance plus rapide de l’attaque et de meilleures sorties de zone.
Les statistiques avancées, aussi, prouvent mon point.
Est-il trop tôt pour parler des statistiques avancées de Carey Price depuis son retour? Assurément !
Est-ce qu’on va le faire pareil grâce à nos collègues de Sportlogiq? Certainement !@JCBertrandRDS @RDSca pic.twitter.com/RNI8gNZuNm
— Hockey 360 (@hockey360) April 20, 2022
Bref, le Carey Price des beaux jours semble de retour. Mais pas trop vite! Comme je l’ai mentionné, l’échantillon est très petit et selon les dires de Darren Dreger, il est encore trop tôt pour parler de ce que vaudrait le gardien sur le marché des échanges. Surtout avec un salaire de 10,5 millions de dollars annuellement pour encore quatre saisons après celle-ci, les équipes se montreront très prudentes avant d’acquérir ses services.
On ne sait pas encore si le cerbère sera d’office demain face aux Flyers, mais d’ici la fin de la saison, il devrait beaucoup jouer pour montrer aux autres équipes sa « nouvelle valeur ».
Toujours selon les dires de Dreger, il n’est pas impossible que Price se fasse échanger dès cet été (et que Hughes n’a pas besoin de retenir du salaire), mais c’est très improbable.
ICYMI: @TSN_Sports Hockey Insider @DarrenDreger joined @mckennaconor and @ShaunStarr78 to talk about potential moves the @CanadiensMTL could make and the dangerous game of salary retention. Listen: https://t.co/zlMIqWqLTe
— TSN 690 Montreal (@TSN690) April 20, 2022
10,5 M$ pour quatre ans, c’est beaucoup d’argent et pour longtemps. Et le nombre d’équipes qui pourront se payer le gardien est limité.
Dans son segment, Dreger a mentionné l’Avalanche comme destination potentielle. L’équipe a encore une grosse fenêtre d’opportunité pour gagner Lord Stanley et avec un Price en pleine forme, elle pourra être la prochaine dynastie dans la LNH. Je n’ai rien contre Darcy Kuemper, mais Price, c’est Price.
Toujours selon Dreger, Kent Hughes n’aurait pas nécessairement besoin de retenir du salaire de son gardien, mais il devra acquérir quelques lourds contrats dont Joe Sakic voudra se départir. Par exemple : Erik Johnson (6 M$ jusqu’en 2023-2024) et Samuel Girard (5 M$ jusqu’en 2026-2027).
Si le désir de gagner les grands honneurs est le critère le plus important pour Price, la destination géographique l’est aussi. À 34 ans, je suis certain que sa femme et lui voudront se rapprocher de la famille. Celle de Carey est en Colombie-Britannique et celle d’Angela, à Washington (l’État, pas la ville). Le Colorado n’est pas trop loin de là, Vancouver pourrait être une destination potentielle et Seattle, on oublie ça (Ron Francis l’a ignoré au dernier repêchage d’expansion). Price pourrait accepter une transaction l’envoyant à Los Angeles également. La Californie est relativement proche de Washington et de Vancouver et les Kings ont une bonne jeune équipe, qui pourrait faire du chemin en séries dans les années à venir.
Une réunion entre Price, Danault et Bergevin serait possible.
Encore là, je lance des destinations potentielles, mais Price doit accepter d’y aller, lui qui compte sur une clause de non-mouvement.
Est-ce que Price sera échangé dès cet été ceci dit? Les chances sont minces, mais c’est possible.