Carey Price est l’éléphant dans la pièce

Quelle est la plus grande question du moment chez le Canadien? Qui sera le centre numéro un? Qui prendra la place de Shea Weber? Mais encore? Comment se comportera Carey Price lors de la prochaine campagne? Bam! Le cerbère du Canadien a figuré sur la liste des éclopés, tout en présentant une étoffe très chancelante lorsqu’il était au sein de l’alignement. C’est simple, comme disent les anglophones : Carey Price is the elephant in the room. Voici un résumé (en français) d’une excellente chronique qu’a pondu l’excellent Brendan Kelly de The Gazette.

T’sais, on nous parle de cette fameuse mauvaise attitude, mais on a pas mal les mêmes pions sur l’échiquier actuellement, outre Alex Galchenyuk ou Daniel Carr. Par contre, si Carey Price connaît une saison reluisante en 2018-19, le mot attitude sera jeté aux poubelles, même si celle-ci ne change pas. Bref, on ne parle pas de ça. On ne parle pas de Price. Tout le monde évoque la perte de Weber, l’ajout de Domi, mais personne ne parle d’un homme qui n’était pas dans son assiette pendant la saison 2017-18. Tout indique qu’il rebondira, selon Marc Dumont, un spécialiste des statistiques avancées.

Est-ce que Price pourrait avoir le syndrome José Théodore? Ne jamais rebondir d’une mauvaise saison à la suite de plusieurs bonnes saisons… Quoi? C’est aussi possible que Théo, non? Price a été terrible l’an dernier pour une raison inconnue. Plusieurs rumeurs ont couru, mais rien n’a été confirmé. Bon! On a dit qu’il était fatigué… Il est devenu arrogant avec les journalistes… Pis moi, lorsque Geoff Molson et Marc Bergevin ont parlé d’attitude en avril, lors du bilan de saison, c’est le premier nom qui m’est venu en tête.

L’argument de la «mauvaise» défensive ne passe pas dans ce cas-ci… tout comme l’argument suivant, rapporté par Stéphane Waite :

Je lui ai beaucoup parlé cet été et j’aime son ton de voix, j’aime sentir qu’il a hâte de revenir!

Le ton de la voix… Pis quoi encore? La manchette cachée de cet entretien avec Waite est plutôt le nombre de rencontres où Price sera d’office. On parle entre 50 et 60 joutes, ce qui donnera beaucoup de boulot au Finlandais Antti Niemi. Si Price ne rebondit pas, Niemi demeure une excellente police d’assurance. Voici le lien de l’article si vous souhaitez consulter la totalité :

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