Canadien. Price. Canadien. Price. Ce sont deux entités fort différentes, mais qui ne vivent pas l’un sans l’autre ou presque. En fait, probablement que Carey Price serait en mesure de vaquer à ses occupations ailleurs, mais le CH aurait pas mal de difficultés à le faire présentement ou durant un petit moment.
C’est que les chiffres parlent énormément. Même si nous n’avons pas nécessairement besoin d’eux pour le constater, le CH dépend de la tenue de Carey Price. Si ce dernier n’excelle pas, le Canadien non plus.
Comme le rapporte RDS (grâce à une collaboration avec Sportlogiq), si Price éprouve des difficultés, le CH a peu de chance de s’en sortir. L’exemple donné pour marteler ce point est le suivant :
« Price a contré 97,4 % des tirs qu’il a reçus depuis le haut de l’enclave lors de ses 10 dernières sorties victorieuses. Le pourcentage d’arrêts de Price face à ces mêmes lancers fut de 88,3 % lors des deux plus récentes disettes du club.
À titre de comparaison, le gardien moyen de la LNH s’interpose face à 88,7 % des tirs provenant du haut de l’enclave. »
Ouch. En fait, ce que ça démontre ce n’est pas que Carey Price n’est pas bon. Ça démontre deux choses : Carey Price est inconstant et le tricolore manque de talent. Aussi simple que ça. Si tes succès reposent totalement (ou en trop grande partie) sur ceux de ton gardien, c’est qu’il y a un problème. En temps normal, une équipe est censée être en mesure d’avoir une chance de gagner même si son gardien connaît une moins bonne soirée. Ce n’est malheureusement pas le cas de la troupe de Claude Julien. Ajoutez à ça le fait que le Canadien octroie trop de tirs dangereux et vous obtenez un résultat qui fait mal lorsque le gardien n’est pas dans sa game. Bref, Marc Bergevin et cie devront bâtir l’équipe afin de ne plus dépendre seulement de son gardien et ainsi se défaire de la dépendance malsaine qu’elle a envers lui.