Les défenseurs du Canadien frappent fort
On a trop souvent entendu dire au cours des dernières années que le CH était une équipe trop facile à jouer contre, trop facile à affronter pour l’adversaire.
Et même si Andrew Berkshire ne semble pas comprendre ce que signifie véritablement l’expression être difficile à jouer contre, sachez que ça existe pour vrai, au hockey… Que ça se ressent sur une patinoire (même si ça ne se voit pas dans un tableau Excel servant à quantifier la possession de rondelle). Les équipes robustes, grosses et qui frappent sont difficiles à affronter physiquement. Parlez-en à n’importe quel joueur de hockey avec contact qui passe l’hiver avec deux bandes rouges – bleues sur les bras en raisons de nombreuses mises en échec qu’il reçoit sur la patinoire. Oui, certains joueurs sont plus difficiles à affronter que d’autres et non, cette expression ne renvoie pas à la possession de rondelle. Elle renvoie à l’aspect physique de la game (qui a un impact sur la game), et non seulement aux gardiens de but…
Andrew, parles-en aux joueurs du CH auxquels tu jases des fois (selon ce que tu prétends, du moins).
Whatever.
On s’entend pas mal tous pour dire qu’il est plus difficile d’affronter une équipe qui fait peur et qui frappe beaucoup… Qu’il est plus difficile d’aller déranger Carey Price et de créer des jeux en fond de territoire lorsque les défenseurs adverses te font payer le prix… Que parfois, on se débarrasse plus rapidement de la rondelle ou on change de jeu dans notre tête.
Et le CH fait désormais partie de ces équipes pas faciles à affronter là.
Alexei Emelin est ce matin le défenseur qui a distribué le plus de mises en échec dans le circuit Bettman depuis le début de la saison (7 de plus que le 2e).
Shea Weber arrive au 3e rang et Jeff Petry, au 17e.
C’est sans compter Nathan Beaulieu le justicier Greg Pateryn qui, avec un plus de temps de jeu, ferait partie de ce top20 là aussi.
Avec Carey Price devant le filet et la nouvelle défensive robuste et talentueuse du Tricolore (merci Shea Weber), le CH commence à avoir un réel avantage psychologique sur les autres équipes. Et oui, l’aspect psychologique a un impact sur la game…
Les joueurs n’aiment pas affronter Carey Price. Ils n’aiment pas affronter Shea Weber. Ils savent que ce ne sera pas facile de les battre, de marquer des buts et de s’enfuir avec la victoire. Avant même que la rencontre soit entamée, le CH part avec un petit avantage psychologique.
Et tout avantage, rendu au niveau d’excellence de la LNH, est à considérer. Parlez-en à Ken Hitchcock (ou à n’importe qui qui connait son hockey).
Lars Eller en arrache… Encore
Ça ne semble pas vouloir se replacer pour Lars Eller, à Washington. Le Danois montre une fiche de 1 but et 0 passe en 8 rencontres depuis le début de la saison. Il joue entre 13 et 16 minutes par rencontre (aux côtés de Burakovsky et Oshie). Il pogne son lot de pénalités mineures (1 lors de 4 de ses 5 derniers matchs notamment)
Pas sûr que Timothy Leif Jr est content d’avoir Lars Eller comme joueur de centre, moi… Même si son Corsi % est de plus de 56.
Au moins, les Caps remportent des matchs (fiche de 5-2-1). Ça aide la relation Trotz – Eller j’en suis persuadé…
Prolongation
– Non, Andrew Shaw ne brille pas nécessairement à Montréal pendant ce temps (seulement 2 points en 9 rencontres). Mais l’un n’empêche pas l’autre. Lars Eller peut en arracher peu importe les statistiques de Shaw à Montréal, tsé…