Stéphane Waite a poursuivi sa tournée des médias sur toutes les plateformes possibles, ce soir. Après le 98,5 hier soir, où il a dévoilé pour la première fois que Marc Bergevin craignait pour son emploi, il était de passage au 91.9 Sports, à TSN 690, à RDS et à TVA Sports.
C’est toutefois à RDS qu’il a lâché une petite bombe qui, malgré son allure inoffensive, en dit beaucoup sur le caractère de Carey Price.
Parlant de sa rencontre de mercredi avec son ancien protégé, Stéphane Waite a mentionné qu’il s’était senti obligé de poser une question très importante au vétéran gardien : «As-tu encore du plaisir à jouer au hockey? Aimes-tu la game?»
La réponse de Price est particulière.
« J’aime la game quand ça va bien. »
– Carey Price, selon Stéphane Waite
Homme de peu de mots, Price est toutefois très clair là-dessus : quand ça ne va pas bien, il n’aime pas le hockey.
Mentalement, une telle façon de voir les choses peut facilement devenir un cercle vicieux qui est très difficile à briser. Lorsqu’on parle de psychologie sportive, le positivisme et la visualisation sont deux pratiques importantes – et franchement essentielles au maintien des performances à haut niveau des athlètes. On peut donc s’entendre pour dire que cette réponse est loin d’être idéale.
Ça ne change rien à l’éthique de travail de Carey Price. Il veut gagner, et Waite le bombarde aussi de compliments. Selon lui, le #31 a réitéré son désir de gagner à Montréal avec le groupe actuel. Au final, ce n’est pas parce qu’il s’en fout – c’est au contraire parce que ça lui tient à coeur.
« C’est un pur sang. Il veut encore gagner. Il me l’a dit, on a encore une fenêtre pour gagner à Montréal, et c’est ce qu’il peut faire. »
– Stéphane Waite
Il est passionné, il n’y a aucun doute. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de frissonner en entendant cette réponse de Price.