Carey Price : le déménagement des Coyotes n’aidera pas Kent Hughes à l’échanger

Carey Price a déjà dit qu’il aimerait mieux ne pas voir son contrat être échangé par le Canadien, la seule équipe pour laquelle il a joué.

Il est cependant conscient du fait que son contrat empêche le CH de maximiser sa masse salariale (surtout l’été… et surtout avec Brendan Gallagher qui pourrait aussi finir sa carrière sur la LTIR un jour) et il ne dirait pas non à un échange si cela peut aider le Canadien.

De toute manière, ça ne changerait rien : il est de retour dans l’Ouest canadien avec sa famille. Ça ne changerait rien au day to day.

Mais ça ne veut pas dire que ça va assurément se faire. Après tout, Price a un contrat qui est différent de celui de Shea Weber (qui a été échangé à Vegas en 2022, en Arizona en 2023 et qui voit «son club» déménager à Salt Lake City en 2024) en termes d’argent.

Si Weber gagnait des peanuts en fin d’entente, ce n’est pas la même chanson pour Price.

Dans les faits, le gardien va recevoir 5.5 M$ le 1er juillet prochain, mais aussi le 1er juillet 2025. Et sinon, jusqu’à la fin de son contrat en 2026, il gagne deux millions de dollars par saison en argent réel.

Son impact sur la masse salariale demeure 10.5 M$ jusqu’en 2026.

(Crédit: Cap Friendly)

Ce que cela veut dire, c’est que le gardien sera difficile à échanger avant le 1er juillet 2025. Après tout, si un club le veut, c’est pour le payer des peanuts afin de profiter de son gros impact sur la masse salariale pour atteindre le plancher.

Il pourrait donc peut-être potentiellement être échangé à l’été 2025 (je l’ai dit ce matin : il faut attendre un an, avec le CH), mais je pense que cela prendrait un tour de magie de Kent Hughes pour y arriver cet été.

Et je ne crois pas tant à la magie…

Ceci dit, dans sa chronique du jour sur les ondes de BPM Sports, Renaud Lavoie a quand même soulevé la question suivante : est-ce que le DG arrivera à échanger (le contrat de) Price à une autre équipe cet été?

Il n’a pas la réponse, mais il s’est posé la question malgré tout.

Le journaliste a mentionné, dans sa chronique, que le fait de voir les Coyotes partir à Salt Lake City n’était cependant pas une bonne nouvelle pour le CH dans le dossier, compte tenu du fait que Ryan Smith, le nouveau proprio, veut monter sa masse salariale.

L’organisation qu’on connaît aujourd’hui sous le nom des Coyotes ne devrait plus être un cimetière à vilains contrats pour atteindre le plancher salarial. Et comme c’était pas mal le seul club qui faisait ça…

Dans tous les cas, Price et Weber vont pouvoir continuer de chiller ensemble sur l’île Robidas dans l’Ouest canadien, peu importe qui les paie. Parce que oui, contrairement à Patrick Roy dans le temps, ils finissent leur contrat sur la liste des blessés au lieu de cracher sur l’argent.

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