Carey Price ne peut pas être le meilleur gardien de la dernière décennie

Carey Price connaît un début de saison à la hauteur des attentes, répétant les arrêts clés au moment opportun. Il accorde certes des buts, mais lorsque c’est chaud, il est là pour maintenir son équipe dans la rencontre et permettre à celle-ci de demeurer énergique. Donc, à ce moment-ci, grâce au numéro 31 et l’arrivée de la prochaine décennie, le moment est venu d’étaler un top des meilleurs gardiens de la décennie.

C’est la chaîne TVA Sports qui a ouvert ce débat davantage et disons que le choix n’est peut-être pas aussi unanime qu’on peut le croire. Entre 2010 et 2020, outre Carey Price, Henrik Lundqvist, Pekka Rinne, Marc-André Fleury, Sergei Bobrovsky, Jonathan Quick, Tuukka Rask, Roberto Luongo et Braden Holtby (une liste étalée par Félix Séguin) se sont démarqués. Mais comment les départager?

Est-ce que rafler le trophée Hart est un plus grand accomplissement que de soulever la Coupe Stanley? Jusqu’à quel point les victoires en saison régulière, la moyenne et le pourcentage d’efficacité ont-ils une importance? Félix Séguin s’est en quelque sorte porté volontaire (héhéhé) pour étaler les différentes stats des gardiens de la dernière décennie qui ont joué au moins 400 rencontres.

Concentrons-nous sur Carey Price, qui se situe parmi toutes les statistiques présentées par Séguin : il arrive au 4e rang au chapitre de la moyenne de buts alloués (2,40), il trône au sommet pour le taux d’efficacité (,920), il se place au 3e rang pour les blanchissages avec un total de 40… Bref, tout comme Pekka Rinne, Price se retrouve parmi les cinq meilleurs à tous ces niveaux. Ils sont les deux seuls à réussir cet exploit, donc doivent-ils être nommés les deux meilleurs gardiens de la décennie?

Price a empoché le trophée Hart ainsi que Vézina, puis il est d’ailleurs le seul cerbère qui peut se vanter de posséder un «Hart» dans son sous-sol lors des dix dernières années.

Par contre… Est-ce que Quick, ces deux Coupes Stanley et son trophée Conn-Smythe valent plus que ça?

Ajoutons à cela que Sergei Bobrovsky demeure le seul des gardiens de la dernière décennie à avoir remporté deux trophées Vézina, ce qui le rend lui aussi unique.

Donc, tout compte fait, il est impossible de statuer et d’obtenir un résultat officiel. Un débat qui s’annonce interminable et rempli de chums qui se relancent avec une statistique meilleure l’une que l’autre. Bon débat!

PLUS DE NOUVELLES