La vie d’un joueur de hockey, qu’importe le montant du chèque de paye, est exigeante. Jouer 82 matchs. Faire les séries. S’entraîner durant la saison morte. Arriver en shape au camp. Voyager constamment.
Ce n’est pas pour rien qu’on parle d’un lendemain de veille chez les joueurs qui vont en finale de la Coupe Stanley. Après tout, les périodes de repos sont plus courtes et la fatigue mentale et physique s’accumule. Les blessures s’ajoutent au lot. La pression de répondre aux attentes est aussi dans l’équation.
Donc non, il ne faut pas s’étonner de voir les équipes qui se rendent loin avoir un lendemain de veille la saison suivante. C’est notamment un facteur dans la décision de Carey Price d’aller chercher de l’aide pour soigner sa santé mentale. Et il fait bien : l’homme dur sans aucune émotion, ce n’est plus à la mode. Il faut parler.
Et quand on prend le temps de fouiller, on se rend compte qu’il n’est pas le seul à avoir eu besoin d’une pause.
Les deux gars étaient fatigués et les Ducks leur ont permis de rater le camp d’entraînement de 2007.
Jean-Sébastien Giguère raconte 👇 https://t.co/qdAFFVAZ8u
— TVASports (@TVASports) October 8, 2021
Les deux gars ont eu du repos et cela a permis aux vedettes de passer du temps en famille et de recharger les batteries.
Est-ce que les résultats ont été concluants? À vous de me le dire.
- Le défenseur Scott Niedermayer a obtenu 25 points en 48 matchs alors qu’il était en fin de carrière.
- Teemu Selanne a soutiré 23 points en 26 matchs.
Les Ducks ont obtenu 47 victoires et ont participé aux séries.
Alors oui, il faut parfois arrêter pour mieux repartir. C’est tout simplement normal, surtout pour des gars plus âgés et dont les blessures et les problèmes de santé mentale font partie de l’équation.