Carey Price renaît de ses cendres en décembre

Carey Price a connu un mois d’octobre satisfaisant, amorçant la saison en offrant plusieurs victoires à un Canadien qui était en mesure de performer à un rythme inattendu. Cependant, ça s’est gâché lors du mois de novembre, qui a été pour la majeure partie assez désastreuse. Durant de la série de huit défaites consécutives, le #31 s’est mérité son lot de critiques.

C’est alors que le mois de décembre a commencé et qu’on a anticipé une hausse de régime de la part du gardien.

Il a livré la marchandise, jusqu’à maintenant.

Price est en effet de retour parmi l’élite de la LNH, se classant au quatrième rang des gardiens partants, au niveau du taux d’efficacité. Parmi les cerbères ayant disputé au moins six matchs au mois de décembre, seuls Tristan Jarry, Sergei Bobrovsky et Ben Bishop surpassent l’homme masqué du Tricolore, qui arrête 94,4% des lancers dirigés vers lui.

L’échantillon n’est pas énorme, mais le vent a tourné et la tendance a été renversée. La saison de Price s’est disputée en trois temps, et nous sommes présentement au coeur d’une séquence digne de ses meilleures années. 

Carey Price n’est pas un gardien fini. Des séquences difficiles, ça arrive. Particulièrement lorsque l’équipe qui se présente à tes côtés a de la difficulté à être constante et que la brigade défensive de celle-ci connaît plusieurs problèmes dans sa propre zone.

Pour l’instant, les performances de Price soulagent le Canadien et permet au club de remporter des matchs. Une autre preuve que malgré le salaire imposant de 10,5 millions de dollars qui peut parfois sembler lourd… Le Canadien, c’est Price. Il est le coeur de l’équipe, qui suit sans cesse ses tendances et doit s’adapter lorsqu’il ne produit pas.

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