Alors que l’on espérait/attendait tous (ou presque) la signature d’Alexander Radulov, le 2 juillet dernier, le Canadien nous a annoncé la prolongation de contrat de son gardien de but #1.
On apprenait alors que Carey Price avait prolongé son entente avec le Canadien pour huit saisons (10,5 millions $ en moyenne par année). Subban Price devenait (ou plutôt deviendra) ainsi le joueur le mieux payé de l’histoire du Canadien ET le gardien de but le mieux rémunéré au monde.
Quelques jours plus tard, on apprenait que Price avait une clause de non-mouvement complète dans son nouveau contrat… Et qu’il allait recevoir 70 de ses 84 nouveaux millions promis sous forme de bonis à la signature, et non de salaire. En moyenne, c’est donc dire que Price recevra un salaire annuel de 2 millions $ et un boni de 8,5 millions $ par saison!
Et oui, Carey Price paie des impôts au Québec… Même s’il a une compagnie, qu’il est Amérindien et qu’il vient d’une réserve.
Rappelons qu’il reste toujours une saison à un cap hit de 6,5 millions $ (salaire de 7 millions $) à l’ancien contrat de Carey Price.
Durant les dernière heures, le site CapFriendly nous a donné le détail des paiements que recevra Carey Price durant les huit saisons de son nouveau contrat. Voici ces détails en question :
On remarque donc que Carey Price sera payé 15 millions $ lors de chacune des deux premières saisons de son nouveau contrat (dont 13 millions $ en bonis à la signature, remis généralement le 1er juillet précédant la saison)…
Et qu’il a décidé de toucher seulement 9,75 millions $ en 2020-21 (saison suivante)… Saison qui pourrait être frappée par un lock-out (ou une grève), rappelons-le.
De ces 9,75 millions $, 8,75 millions $ seront versés le 1er juillet (sous forme de bonis à la signature). Donc, s’il y a un lock-out en 2020-21, Price ne perdra qu’un petit million $. Les joueurs se protègent de plus en plus pour cette date fatidique…
La saison suivante, Price recommencera à recevoir plus d’argent encore. 13 millions $ dont 11 sous forme de bonis…
Geoff Molson devra donc, le 1er juillet 2020, payer 8,75 millions $ à Carey Price, 2 millions $ à Jonathan Drouin, 1,5 million $ à Alzner, 1,75 million $ à Gallagher et 1 million $ à Petry… Et ce, même s’il y a un lock-out en septembre!
On parle tout de même de 15 millions $ jetés dans la rivière (ou presque).
On jase là… Mais il s’agit aussi d’une stratégie des joueurs pour tenter de dissuader les proprios d’encore les mettre en lock-out. Comme quoi oui, la prochaine partie de bras de fer entre la LNH et la NHLPA est déjà commencée/en préparation.