Casey DeSmith : une vieille histoire de violence envers une femme refait surface

Le Canadien a mis la main sur Casey DeSmith. On ne sait pas encore quel rôle il aura avec le Canadien, mais le gardien de but est bel et bien sur le payroll du club en ce moment.

Au moment d’écrire ces lignes, on peut envisager un ménage à trois avec Jake Allen et Samuel Montembeault… mais une blessure ou une transaction pourrait venir brasser le portrait rapidement.

Mais il est intéressant d’apprendre à le connaître un peu plus. Pourquoi? Parce qu’il est l’un des morceaux de la transaction qui devrait avoir le plus d’impact chez le Canadien et on ne le connaît pas.

On connaît le gardien, mais pas l’homme.

Nathan Légaré est un joueur qui va fort probablement commencer la saison à Laval et le choix de deuxième tour n’a pas exactement besoin de présentation, on va se le dire. Jeff Petry, qui pourrait partir, est connu des gens d’ici. Pas besoin de le présenter.

Mais DeSmith, lui, l’est moins.

Ce qu’on remarque, en observant ses statistiques, c’est que le gardien a connu une bonne carrière dans la NCAA, mais qu’il n’a pas joué du tout lors de la saison 2014-2015.

Quelle est la raison? On peut penser, en premier lieu, qu’une blessure l’a empêché de jouer. C’est un réflexe normal quand on pense à un jeune universitaire qui ne joue pas pendant un an.

(Crédit: Hockey DB)

Mais ce n’est pas ça.

Dans les faits, à quelques semaines de commencer sa dernière année (donc à la fin de l’été 2014), DeSmith a été arrêté pour violence conjugale. Le gardien de but a été accusé d’avoir attaqué une femme.

DeSmith aurait sauté sur la femme en question avant de la frapper et de cracher sur elle. Il aurait aussi résisté lors de son arrestation par les policier et il aurait été intoxiqué à ce moment-là.

La femme en question était vraisemblablement son ancienne copine.

Il avait alors été suspendu par son club et il a appris en décembre qu’il allait pouvoir finir ses études, mais il n’allait pas rejouer avec le club de hockey de son université. Il a demandé un transfert, mais sans succès.

Il a négocié sa peine après avoir plaidé non-coupable et au final, il aurait eu une probation de 12 mois pour éviter la prison. Cela comprendrait une petite amende et des travaux communautaires. Il aurait aussi consulté pour gérer son rapport à l’alcool.

 

Bien de l’eau a coulé sous les ponts depuis ce temps-là et l’homme a sans doute évolué, mais je me demande jusqu’à quel point cela va bien passer, neuf ans plus tard, à Montréal.

Après tout, la tolérance des Canadiens et des Américains n’est pas toujours la même pour des histoires comme celle-ci.

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