Pas besoin de le mentionner, mais la majorité des partisans du Canadien de Montréal adore lorsqu’un joueur de l’organisation parle français ou se force à apprendre la langue de Molière.
C’est bien normal, puisque c’est la seule organisation francophone de la LNH.
Par contre, il ne faut pas que le CH choisisse des francophones à un autre joueur, plus talentueux, mais qui ne parle pas le français. #LouisLeblanc
Dans l’organisation, on a vu beaucoup de joueurs anglophones, ou venant de pays européens, faire des efforts pour parler/apprendre le français, et c’est toujours bien reçu par le partisan montréalais moyen.
Cayden Primeau fait aussi partie de la liste.
Lorsque vient le temps de recevoir des conseils sur le français, le gardien n’a pas peur d’aller chercher cet aide.
Cayden Primeau, derrière le masque : rencontre avec le nouveau gardien no 2 du Canadien, qui parle de hockey, de son parcours, de pression et de ses quelques connaissances en français https://t.co/NRnZRlJGeT
— Guillaume Lefrançois 🟦🇨🇿 (@glefrancoisLP) March 23, 2024
« Il est toujours comme ça. Il demande souvent comment on dit telle ou telle chose. » – Chantal Machabée
Ce n’est pas rien, parce qu’un jeune gardien américain qui tente d’en apprendre plus sur la langue française est une bonne nouvelle.
On l’apprenait en lisant des histoires, donc je me débrouille assez bien en lecture, je comprends assez de mots pour saisir le contexte. Mais je ne le parle pas et j’ai du mal à comprendre, car les gens parlent vite. – Cayden Primeau
Il a cependant précisé que depuis son arrivée au Québec, il en apprend tous les jours, car il entend toujours, ou presque, parler en français autour de lui. Puisqu’il est curieux, il pose donc souvent des questions.
C’est vraiment une belle mentalité de la part du jeune gardien. Avec ce mindset, il a déjà une bonne partie pour plaire aux partisans du CH. Maintenant, il ne doit que garder son poste régulier de deuxième gardien, derrière Samuel Montembeault, avec de belles performances, mais surtout, garder de la constance.
En duo avec Montembeault, peut-être qu’éventuellement à Montréal, il va y avoir un tandem de gardiens qui parlent bien le français, à défaut d’avoir deux gardiens québécois.