Cayden Primeau demande souvent à Chantal Machabée des conseils sur le français

Pas besoin de le mentionner, mais la majorité des partisans du Canadien de Montréal adore lorsqu’un joueur de l’organisation parle français ou se force à apprendre la langue de Molière.

C’est bien normal, puisque c’est la seule organisation francophone de la LNH.

Par contre, il ne faut pas que le CH choisisse des francophones à un autre joueur, plus talentueux, mais qui ne parle pas le français. #LouisLeblanc

Dans l’organisation, on a vu beaucoup de joueurs anglophones, ou venant de pays européens, faire des efforts pour parler/apprendre le français, et c’est toujours bien reçu par le partisan montréalais moyen.

On peut penser à Johnathan Kovacevic, qui prend des cours de français par respect à la culture québécoise.

Cayden Primeau fait aussi partie de la liste.

Lorsque vient le temps de recevoir des conseils sur le français, le gardien n’a pas peur d’aller chercher cet aide.

C’est d’ailleurs ce que Chantal Machabée a rapporté à Guillaume LeFrançois dans son article de ce samedi matin sur La Presse Sports.

« Il est toujours comme ça. Il demande souvent comment on dit telle ou telle chose. » – Chantal Machabée

Ce n’est pas rien, parce qu’un jeune gardien américain qui tente d’en apprendre plus sur la langue française est une bonne nouvelle.

Mais ce n’est pas nouveau pour lui, car au secondaire, il a déjà eu des cours de français pendant quatre ans, au New Jersey.

On l’apprenait en lisant des histoires, donc je me débrouille assez bien en lecture, je comprends assez de mots pour saisir le contexte. Mais je ne le parle pas et j’ai du mal à comprendre, car les gens parlent vite. – Cayden Primeau

Il a cependant précisé que depuis son arrivée au Québec, il en apprend tous les jours, car il entend toujours, ou presque, parler en français autour de lui. Puisqu’il est curieux, il pose donc souvent des questions.

C’est vraiment une belle mentalité de la part du jeune gardien. Avec ce mindset, il a déjà une bonne partie pour plaire aux partisans du CH. Maintenant, il ne doit que garder son poste régulier de deuxième gardien, derrière Samuel Montembeault, avec de belles performances, mais surtout, garder de la constance.

En duo avec Montembeault, peut-être qu’éventuellement à Montréal, il va y avoir un tandem de gardiens qui parlent bien le français, à défaut d’avoir deux gardiens québécois.

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