Le Canadien est assez bien représenté cette année au Championnat du monde. Quels joueurs y participent, me demanderez-vous? Il s’agit de :
- Lane Hutson
- Sean Farrell
- Luke Tuch
- Frederik Dichow
- Justin Barron
- Samuel Montembeault
- Joel Armia
Du groupe, seuls Montembeault et Armia peuvent se décrire comme étant des « vétérans » de la Ligue nationale. Ils ne sont pas nécessairement vieux, mais ils ont assez d’expérience.
C’est pour cette raison que Farrell, Hutson, Tuch, Dichow et Barron étaient à surveiller, surtout dans l’optique où ils ont l’opportunité de jouer contre des joueurs plus âgés et plus talentueux. Ceci dit…
Il faut affirmer que les jeunes n’ont pas nécessairement tous l’opportunité de briller. J’explique.
En gros, outre Hutson et Dichow, les autres espoirs (oui, j’inclus le nom de Barron là-dedans parce qu’il a 21 ans) ne passent pas énormément de temps sur la patinoire.
Après avoir été laissé de côté au premier match des siens, Tuch a été utilisé pendant 8 minutes et 56 secondes lors du deuxième duel des Américains. Au dernier match des siens, il n’a passé que 2:55 sur la patinoire…
Farrell, lui, a des temps de jeu de 11:12, 10:30 et 10:41 lors des trois premiers matchs du tournoi. Ce n’est pas nécessairement affreux… Mais ce n’est pas fameux non plus.
Pour sa part, Barron a joué 13:06 lors du premier match du Canada, 9:19 au deuxième… Et 2:11 au troisième.
Ce n’est vraiment pas beaucoup.
À titre de comparaison, Hutson a des temps de jeu de 15:12, 17:36 et 15:18 chez les Américains depuis l’amorce du tournoi tandis que Frederik Dichow a signé un troisième gain en autant de matchs pour le Danemark :
Un tournoi parfait jusqu’à maintenant pour Frederik Dichow 👌🏒 https://t.co/lzGSuqExsH
— TVA Sports (@TVASports) May 16, 2023
Or, le fait de voir Barron, Farrell et Tuch être si peu utilisés ne veut pas nécessairement dire qu’ils n’ont pas leur place là-bas. Les entraîneurs veulent plutôt prioriser la présence des joueurs plus vieux sur la patinoire et c’est normal.
N’importe quel coach sur la scène internationale est prêt à tout pour gagner parce que c’est assez prestigieux. L’honneur de pouvoir défendre les couleurs de son propre pays est pris au sérieux par tous les membres qui participent à l’événement, que ce soit les joueurs ou le personnel de chaque formation.
Il ne faut donc pas peser sur le bouton panique… Même si c’est un peu désolant de voir que Barron et Tuch ont joué en bas de trois minutes chacun au dernier match de leur équipe respective.
C’est plate… Mais, au moins ils ont « la chance » de gober de l’expérience sur la scène internationale.