Ce sera très difficile de signer Juraj Slafkovsky pour moins d’argent que Nick Suzuki

Présentement, je suis certain que le contrat de Juraj Slafkovsky n’est pas la plus grande priorité dans les bureaux des dirigeants. Après tout, le repêchage et l’ouverture du marché des joueurs autonomes s’en viennent et le contrat de Slaf n’expire qu’en juillet 2025.

Le 1er juillet de la prochaine saison, l’ancien premier choix du repêchage de 2022 deviendra agent libre avec restriction (s’il ne signe pas avant).

Arpon Basu aimerait que le dossier soit réglé en juillet de cette année. Le journaliste, qui a été invité au balado Behind the play, a ouvert la porte à ce que le Slovaque signe un contrat à moyen terme. Il parle de cinq ans.

Toutefois, il mentionne que le Canadien serait très heureux de le signer pour sept ou huit ans. C’est logique.

Est-ce que l’attaquant a assez fait ses preuves pour que Kent Hughes le signe à très long terme de la sorte? Selon Basu, la réponse est oui. Après tout, en deuxième moitié de saison, il était l’un des meilleurs joueurs de l’équipe.

Mais pour son prochain contrat, Montréal voudra le signer à plus petit prix que Nick Suzuki. Ça va de soi ; il est le capitaine, le centre numéro un et le meilleur pointeur du club (pour l’instant). La direction du Tricolore devra être créative pour convaincre le joueur et son agent de signer « à rabais ». Parce que oui, s’il signe pour un contrat moindre ou similaire à celui de Suzuki et Cole Caufield, ce sera à rabais.

Comme l’a si bien expliqué Basu au balado, les agents ne regardent plus vraiment les montants accordés aux joueurs, mais bien le pourcentage de la masse salariale que le prochain pacte de leur client occupera.

Si on se fie à CapFriendly, mon meilleur ami pour quelques jours encore, les contrats de Suzuki et Caufield occupent 8,9 % de la masse salariale de l’équipe. Avec l’augmentation du plafond à 88 M$ l’an prochain, les pourcentages vont changer et Gerry Johanssen, l’agent de Slaf, aura tous les droits du monde de demander ce pourcentage et même plus.

Ce sera donc très difficile pour Montréal de le signer à moindre prix que ces deux autres vedettes à l’attaque…

Encore une fois, Hughes devra être créatif et selon Basu, il doit vendre au joueur que Suzuki est le capitaine et que son contrat est le standard le plus élevé de la formation. Encore une fois, la hausse du plafond salarial vient jouer contre le club. Quand le numéro 14 a signé son contrat de huit ans, 7,875 millions de dollars, la masse salariale était à 81,5 M$. En 2024-2025, elle sera à 88 M$. C’est une hausse de 6,5 millions de dollars.

Avec 6,5 millions de dollars, tu peux en signer, de bons joueurs.

Présentement, dans la ligue, des gars comme Brock Boeser, Hamphus Lindholm, Claude Giroux, Chris Kreider et Brandon Hagel gagnent 6,5 millions de dollars. Ce sont tous de sacrés bons joueurs de hockey…

En rafale

– Un beau moment.

– À noter.

– Bien fait.

– Grosse réduction, effectivement.

– Énorme.

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