Même si monsieur Molson tente de justifier le travail de son directeur général, en lançant qu’il travaille entre 15 et 20 heures par jour, personne n’a envie de croire que c’est une réalité. La réalité pour nous, pour que la saison prochaine soit plus reluisante que celle de 2017-18, c’est un Carey Price au sommet de sa forme. Sinon, comment penser que cette équipe, qui a presque le même visage au moment d’écrire ces quelques lignes, pourrait se remettre sur les rails? On n’est pas fou. Au Québec, on connaît notre hockey, même si nous sommes parfois trop chialeux.
Ce matin, en faisant mes devoirs matinaux, fouiller sur les réseaux, mon regard a été aussitôt attiré par ce tweet :
Still early to make lines, but it sure is fun. Here is what the NHL Network thinks the #Habs will look like in Oct. although Shaw and Byron won’t be ready for season start. Pretty much what I said but I had Kotkaniemi starting the season in the NHL, and Deslauriers down to AHL. pic.twitter.com/RxAZsLEEx3
— Andrew Zadarnowski (@AZadarski) July 13, 2018
Euh… Mais il est où le bonheur? Il est où Charles Hudon??? 30 points en 72 matchs, un joueur avec beaucoup d’up-side et de caractère ne peut pas être écarté de l’équation aussi facilement. ALLO!
Enfin bref…
Paul Byron et Andrew Shaw n’amorceront pas la saison, mais ils figurent sur la projection de la LNH au sujet des combinaisons du Canadien de Montréal. Puisque Max Pacioretty est toujours un membre de l’équipe, et qu’il ne semble pas vouloir quitter, c’est normal de le placer sur le premier trio. Avec Drouin? C’est plutôt Phillip Danault qui doit se retrouver avec Pacioretty, même si le Québécois n’est pas considéré comme un premier centre, c’est tout de même le seul (ou presque) qui est en mesure de faire fonctionner Pacioretty au sein de cette monture-là.
Drouin doit plutôt jouer avec son chum Max Domi et Anthony Duclair Artturi Lehkonen, selon moi. Le bottom-6, on n’a rien à dire. Avec Pleky qui pilote le troisième trio et JDLR le quatrième, on n’est pas en Cadillac, mais on est en voiture. Le problème du Canadien n’est certes pas les 3e et 4e trios, mais bien le top-6, où de vrais joueurs de ce calibre se font rares. En défensive, il n’y a plus rien à redire… c’est très moche sans la présence du mentor Weber.
Au final, peu importe la façon qu’on jongle avec les combinaisons actuelles, si Carey Price n’est pas Carey Price, cette équipe ne sera pas meilleure que la campagne dernière.
Bonne chance, Marc. Les changements promis n’étaient donc pas dans le vestiaire…