«Certains gars ont peut-être oublié qu’on est en séries» : Rick Tocchet plante ses joueurs

Les séries, ça fait sortir le meilleur de certains et le pire de d’autres joueurs.

Dans la catégorie de ceux qui ne livrent pas la marchandise, on peut nommer plusieurs joueurs des Canucks de Vancouver, qui ont perdu leur match d’hier soir contre les Oilers.

La série est égale 2-2.

(Crédit: NHL.com)

Et si je dis que plusieurs joueurs des Canucks (dont Elias Pettersson) ne se sont pas pointés, ce n’est pas seulement un avis personnel : c’est ce que Rick Tocchet, le coach des Canucks, a dit.

Et ça pouvait difficilement être plus clair.

On a besoin que cinq ou six gars se mettent en marche. – Rick Tocchet

Il a par la suite ajouté qu’il ne savait pas nécessairement si tous les gars savaient qu’on était présentement en séries, ce qui est quand même intense comme citation, on s’entend.

Mais parfois, il faut ce qu’il faut… et Tocchet est là pour faire sa job. C’est ce qu’il a fait hier soir.

Dans les faits, quand on regarde ça, les entraîneurs ont fait parler d’eux, hier.

C’est le cas dans le match canadien (on peut dire que le pilote des Oilers a fait parler de lui en n’y allant pas avec Stuart Skinner… ce qui était la bonne décision), mais dans le match dans l’Est, les entraîneurs ont aussi volé la vedette.

Évidemment, on a tous vu passer «le plongeon» de Jim Montgomery pendant le match, mais il ne faut pas non plus oublier que Paul Maurice, en Floride, a aussi levé le ton auprès de ses boys.

Ce n’est pas toujours dans les habitudes de la maison, mais il l’a fait.

Sa réponse à tout ça? Il n’était pas forcément hyper fâché, mais il sentait que ses joueurs avaient besoin de se faire brasser un peu et qu’ils avaient besoin de «gros mots» dans leur vie.

Il a aussi ajouté qu’il n’excelle pas à beaucoup de choses, dans la vie, mais qu’il est bon pour faire ce qu’il vient de faire.

Quand on regarde ça, Tocchet a enlevé indirectement l’attention de Pettersson (qui aurait été le lead de mon premier texte du matin sans les commentaires de l’entraîneur) et de ses autres joueurs. Même chose pour Maurice, qui excelle à ne pas mettre ses joueurs sous les projecteurs pour rien.

Montgomery, lui, sait que son club avait besoin de faire changer le vent de bord à bien des égards.

Dans les trois cas, les entraîneurs ont pris sur leurs épaules la charge de faire parler d’eux publiquement. Les joueurs s’en sauvent donc devant les caméras pour le moment.

Ce sera à ceux qui doivent se lever de le faire. Les entraîneurs ne pourront pas sauver les boys éternellement non plus…

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