Ces joueurs et entraîneurs qui font (toute) la différence dans le sport

Ça y est. Les dés sont joués ; rien ne va plus. On aura droit à un Super Bowl entre les deux équipes habillées pareil ou presque.

Les Chiefs et les 49ers s’affronteront dans 13 jours à Vegas. Qui l’emportera ? Qui vivra verra.

Le fait que les Chiefs soient parvenus à avoir le dessus sur les Ravens prouve encore une fois que ce ne sont pas toujours les meilleurs qui l’emportent, dans la vie comme dans le sport. Ce sont les gagnants… les winners… ceux qui ont appris à gagner et qui ont cette mentalité de gagnants. #WinningMentality

De l’autre côté, les Lions ont dû baisser pavillon face aux 49ers à San Francisco. Demandez à Eminem, 51 ans, si ça lui a fait mal de voir les 49ers revenir de l’arrière en deuxième demie…

Quelques minutes de flottement au troisième quart ont coûté la victoire aux Lions: un quatrième essai raté, une interception ratée, un ballon échappé… le diable est souvent dans les détails.

Reste que le coaching staff des Lions a triomphé par l’épée (en prenant des risques) durant toute la saison. Le voir mourir par l’épée se veut un juste retour des choses, non ?

Au moins, ils ont donné un show et des émotions à bien du monde au cours des derniers mois. Et ce n’est pas parce que tu perds à l’avant-dernière semaine de la saison que tu n’es pas un gagnant… que tu n’a pas cette mentalité de gagnant tant recherchée. Au contraire, c’est avec cette mentalité-là que les Lions se sont rendus aussi loin.

Parlant de show, Taylor Swift – qui volera du Japon vers Vegas à la vitesse du câble de l’éclair dans 13 jours – sera présente au Nevada pour le Super Bowl. Il n’est pas trop tard pour remplacer Usher… #LOL

Au prix demandé par les revendeurs de billets, ça aurait été le fun d’avoir un spectacle de la mi-temps de qualité, hehe.


Ces joueurs et ces entraîneurs qui changent une équipe
Dans tous les sports et dans tous les niveaux, il y a des individus qui ont cette capacité de changer une équipe à eux seuls. Pat Mahomes, Patrick Roy, Lionel Messi, Mourinho, etc.

Plus près de chez nous, sur la couronne nord de Montréal, il y a eu Arber Xhekaj.

En début de saison, le club-école du CH n’allait nulle part. Le 5 décembre, soit la veille du rappel de Xhekaj, le Rocket montrait une fiche de 6-11-4.

Avec Xhekaj dans l’alignement, le Rocket a été excellent : 11-3-2. Même que j’aurais pu écrire 11-2-2 car lors de son premier match, le Shérif a pas mal plus bougonné qu’autre chose. #DéfaiteÉvidenteEtNormale

Depuis le rappel de Xhekaj à Montréal, la troupe de J-F Houle en arrache. Elle montre une fiche de 1-2-0.

Bref, Arber Xhekaj a cette capacité de rendre une équipe de la Ligue américaine VRAIMENT meilleure. Il a aidé Logan Mailloux à élever son jeu d’un cran, il a produit 11 points en 17 rencontres même s’il devait se concentrer sur sa défensive a la base, il a imposé le respect sur la patinoire, il a fait « grandir » ses coéquipiers de quelques pouces…

Et il a prouvé que dans de bonnes conditions, il n’est pas qu’un gars qui pogne de mauvaises pénalités. #PasJusteUnAHLer

J’espère que Kent Hughes ne cédera pas à la tentation de l’échanger (même si plusieurs équipes appellent), que Martin St-Louis va cesser de le critiquer en public et de le laisser de côté dès qu’il connaît un mauvais match et que Xhekaj ne se mettra pas à trop penser sur la glace.

S’il est placé dans de bonnes conditions, Xhekaj a cette capacité de faire du CH une meilleure équipe. Pourquoi s’en passer ? D’autant plus qu’il est un favori des partisans… et qu’il mérite mieux que ce à quoi il a droit actuellement à Montréal. Ne regrettons pas comment on a traité le gars lorsqu’il viendra nous faire mal – au sens propre et figuré – dans quelques années.

La même chose à Edmonton
Les Oilers ont également vu un individu métamorphoser leur équipe quasiment à lui seul.

Sauf qu’en Alberta, le gars ne joue même pas.

En effet, Kris Knoblauch a fait des Oilers une bien meilleure – et fort différente – équipe que celle de Jay Woodcoft.

Fiche des Oilers en 2023-24 sous Woodcroft : 3-9-1.

Fiche des Oilers en 2023-24 sous Knoblauch : 26-6-0.

Et les Oilers ont remporté leurs 16 dernières parties ! On parle de deux univers ici.

Knoblauch a également su réveiller Connor McDavid, dont la production a explosé depuis deux mois.


Jacques Martin : l’inverse
Jacques Martin est un entraîneur d’expérience. Tu ne coach pas encore dans la LNH à 71 ans si tu ne sais pas ce que tu fais.

Mais si c’était à refaire, je suis pas mal certain que Steve Staios et Michael Andlauer évalueraient plus sérieusement l’idée d’embaucher Patrick Roy à la place de Jacques Martin. Quand le proprio ose dire en public qu’il regrette un peu d’avoir laissé passer un entraîneur récemment embauché ailleurs, on peut se demander ce qu’il dit/pense en privé ! Ça doit être 10 fois plus tranchant.

Congédier Smith était la décision à prendre. Les Sénateurs de Smith ne livraient pas la marchandise : 11-15-0. Le problème, c’est que ça ne s’est pas replacé sous les ordres de Jacques Martin.

Fiche des Sénateurs en 2023-24 sous Jacques Martin : 7-10-2. Même avec Brady Tkachuk, Jake Sanderson, Tim Stutzle et compagnie, les Sens sont bons derniers dans l’Est.

Et ils possèdent une statistique VRAIMENT atroce : ils accordent quatre buts en moyenne par rencontre sous les ordres de Jacques Martin ! QUATRE !!!!!

J’aime bien Jacques Martin, mais il aurait dû rester dans le sac à coachs ; pas en sortir. La situation ne s’est pas amélioré sous sa gouverne à Ottawa. Il n’a même pas provoqué une petite étincelle. #ÇaAEmpiré


Et Brendan Gallagher, lui ?
Le Canadien a plusieurs attaquants sur la liste des blessés (Dach, Newhook, Dvorak, etc.) et vendredi, on a appris que Brendan Gallagher allait devoir rater pas moins de cinq parties en raison de son stupide coup de coude au visage d’Adam Pelech.

Généralement, une équipe qui a autant besoin d’attaquants et qui perd un vétéran payé 6,5 millions $ par année en moyenne devrait se dire qu’elle est dans le trouble…

Sauf qu’avec le CH et Gallagher, ça n’a pas été le cas samedi soir à Pittsburgh, alors que le Canadien a perdu 3 à 2 en prolongation, tenant tête à Sidney Crosby et sa bande.

Ce matin, les auditeurs du BPM Sports ont parlé : le CH est meilleur SANS Gallagher qu’avec lui, selon eux.

Il faut dire que Gallagher ne nous donne pas beaucoup de raisons de penser différemment. Il n’a que 16 points en 48 rencontres…

Il affiche un différentiel de moins-21, le pire de son équipe…

Et il n’avait qu’un point à ses cinq derniers matchs avant d’être suspendu par George Parros et son département.

Conclusion
D’un côté du spectre de mon analyse matinale, il y a Arber Xhekaj (dans la Ligue américaine) et Kris Knoblauch alors que de l’autre, il y a Jacques Martin. De quel côté rangez-vous Gallagher ?

C’est ce que je pensais.

Malheureusement, Gallagher célébrera son 32e anniversaire de naissance en mai et il lui reste trois années complètes de contrats à un salaire moyen de 6,5 millions $. Ça n’ira pas en s’améliorant…

Ah oui… j’ai hâte de voir si Patrick Roy saura changer le visage (et les performances) des Islanders, lui. La réponse dans deux, trois mois. #PlayoffsOuPas ?

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