Lorsqu’on observe le classement de la LNH, après environ 14 à 18 matchs de disputés, on ne peut pas s’empêcher de remarquer que c’est le monde à l’envers partout.
Les équipes qui l’an dernier en arrachaient ou n’existaient tout simplement pas ont connu une ascension hors du commun vers le haut du classement, tandis que plusieurs équipes considérées comme des puissances ont été victime d’une chute importante.
Spécialement dans l’Ouest, le visage des séries est dans un processus de transformation intense que personne n’avait vu venir.
Les huit premières équipes de chaque association ont en moyenne connu une chute de 4 rangs (3 dans l’Est et 5 dans l’Ouest. Les chutes les plus notables sont évidemment celles du Wild, des Blackhawks, des Oilers et du Canadien.
Les Sénateurs (+1), les Maple Leafs (+6), les Blues (+4) et les Prédateurs (+3) sont les seules équipes qualifiées en séries en 2017 à avoir grimpé quelques échelons cette saison. En général, les 16 meilleures équipes de la saison dernière montrent un différentiel de -65 rangs.
Dans l’Ouest, c’est le pire. La chute des quatre têtes les plus fortes a causé un véritable ouragan qui offre à l’Association un écart de -40.
Du côté des équipes les plus faibles, c’est évidemment le même principe. Les 15 équipes ne s’étant pas qualifiées en séries l’an dernier montrent un différentiel de +62, alors que seulement quatre équipes font présentement pire que la saison dernière. Les Golden Knights, les Devils, le Lightning et les Kings se sont tous retroussé les manches pour se hisser parmi les meilleures équipes du circuit.
Au rythme où ça va, la LNH pourrait accueillir 7 nouvelles équipes en séries éliminatoires le printemps prochain. Sans compter que la neuvième place de chaque conférence n’y a pas participé la saison dernière… Ça pourrait être plus.
Néanmoins, le plus surprenant est de voir certaines équipes qu’on aurait cru puissantes giser aussi bas du classement…
Serait-ce le début d’un changement de dynamique dans la LNH?
Quelques équipes jadis compétitives à chaque année comme le Canadien, les Rangers, les Blackhawks, le Wild et les Ducks commencent à vieillir et à se faire surpasser par d’autres jeunes équipes en quête de succès.
Une chose est certaine : le vent a tourné et une nouvelle tendance s’installe, ce qui est loin d’être une mauvaise nouvelle pour le Canadien.