Pourquoi le CH n’a pas gagné la Coupe depuis 1993? | Acquitté parce que la victime avait de gros seins | En rafale

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15 raisons qui expliquent pourquoi la dernière Coupe du CH remonte à 1993

The Sportster a publié un palmarès pour tenter d’expliquer pourquoi les Canadiens de Montréal n’ont pas remporté la Coupe Stanley depuis 1993. Sous la plume de George Menexis, la liste des 15 raisons va dans tous les sens possibles et imaginables.

Ainsi, selon l’auteur, le fait francophone est l’un des gros problèmes du CH, puisque la direction tient à la présence d’un entraîneur francophone, au détriment du fameux « meilleur candidat disponible ». C’est là une affirmation très large que de dire qu’on prend un franco au détriment du meilleur pilote disponible, puisque cette notion de meilleur varie d’une personne à l’autre. D’un autre côté, les 29 autres équipes du circuit n’ont pas cette variable à laquelle ils doivent tenir compte…

Une autre raison évoquée : les partisans. À Montréal, un joueur fait l’objet d’une couverture médiatique presque quotidienne et on le reconnaît partout où il va, même s’il est un plombier de quatrième trio ou un joueur fraîchement rappelé du club affilié à l’équipe. C’est possiblement ce qui peut faire hésiter des joueurs qui pourraient être potentiellement intéressés à signer avec le Tricolore. Les taxes et impôts, la météo et le fait de jouer au nord seraient également des facteurs en ce sens.

Un point soulevé par Menexis fait réfléchir : les propriétaires deviennent un peu laxistes compte tenu du fait que l’argent coule comme de l’eau dans le Centre Bell. C’est une affirmation lourde de sens, il va sans dire. Toutefois, un propriétaire d’une équipe de hockey tient évidemment à ajouter une Coupe Stanley à son portfolio d’accomplissements comme gestionnaire.

L’échange de Patrick Roy est également un des éléments soulevés par l’auteur du texte, mais c’est de l’histoire ancienne et on ne devrait même plus voir cela comme un facteur dans les déboires de l’équipe depuis 1993. Roy était un athlète particulier, il excellait sous la pression, il possédait un caractère différent et était un joueur polarisant. On n’aimait pas ses déclarations au sein de la direction et on a sauté sur une occasion en or pour l’échanger. Dira-t-on la même chose d’un certain P.K. Subban un jour?

De mauvaises transactions ont également fait très mal au club au fil des ans, à commencer par celle de Roy, celle de John LeClair, celle de Scott Gomez, de Mark Recchi… Alouettes!

Les fameux plans à long terme ou les plans quinquennaux dont nous ont parlé les directeurs généraux qui se sont succédés sans succès à la tête de l’équipe auront fait rager les partisans au fil des ans. À Montréal, on n’accepte pas de terminer dernier pour mieux reconstruire, on patche! Et même si on doit tenir compte du fait franco, embauche-t-on des entraîneurs compétents? Au niveau des DG, l’auteur ajoute comme point une gestion du risque trop modérée, mais avec l’échange Weber-Subban survenu cet été, le point tombe à plat.

Le développement des jeunes et le manque de patience à l’endroit de certains auront coûté cher à l’équipe au fil des ans, alors que des espoirs se sont lentement transformés en flops.

Ne pas accepter la réalité qu’une équipe doit visiter les bas fonds pour mieux refaire surface est également un facteur dans la liste de The Sportster et c’est sans doute le point le plus important pour expliquer cette disette interminable. (The Sportster)

En rafale
– Les Desert Knights de Las Vegas? #UnAutreNom?

– On se doutait bien que les Canadiens allaient en profiter pour la répéter à maintes reprises celle-là.

– Jack Johnson un attaquant? #Fail

– Il y a 40 ans, les Scouts devenaient les Rockies… (Toutsurlehockey)

– Toujours sans contrat, le défenseur et joueur autonome avec compensation des Capitals de Washington, Dmitry Orlov, pourrait décider de signer dans la KHL.

– Pas si faux comme affirmation.

– En Suède, un joueur de hockey a été blanchi d’accusations pour agression sexuelle pour une raison pas banale : la victime avait de trop gros seins pour qu’il ne les touche pas! (25Stanley)

– Quel mauvais souvenir : le pire échange de l’histoire des Expos de Montréal… Et peut-être aussi du baseball tout court!