Samedi soir, quand Guillaume Lefrançois a demandé à Cole Caufield s’il se sentait mieux cette saison par rapport à l’an passé, ça a fait jaser. C’était une question très légitime pour un gars qui a été opéré à l’épaule.
Mais visiblement, le #13 du Canadien n’a pas aimé la question.
Comme on l’a rapporté dimanche matin, le prolifique marqueur du CH a trouvé que la question était «folle» et il a demandé au journaliste s’il avait déjà été opéré à l’épaule, lui. #Arrogant
Les gens veulent que les journalistes posent les vraies questions, pas les «faciles».
Or, il faut le voir lorsqu’un journaliste en pose une vraie/plus difficile et qu’un joueur refuse de danser avec lui.
— Maxime Truman (@MaximeTruman) October 20, 2024
Je suis d’accord avec les propos du collègue Truman. Après tout, la bonne question a été posée dans le contexte. C’était aussi bien amené par le journaliste de La Presse.
Et ce matin, sur les ondes de BPM Sports, les gars du show matinal abondaient dans le même sens avec Luc Gélinas.
Le journaliste de RDS n’avait évidemment pas de problème avec la question et il a aussi affirmé, comme d’autres l’ont fait, que Caufield et Lefrançois ont jasé après la disponibilité média. Et l’ambiance était bonne.
Mais c’est quand même normal que ça fasse jaser. Après tout, ce n’était pas une bonne réponse de la part du jeune homme, qui n’en est pas à son premier barbecue en termes de réponses… ordinaires devant les médias. Et ça, le CH le sait.
Elle connaît évidemment bien le point de vue des journalistes sur le sujet.
Les journalistes sont là pour rapporter les propos des joueurs et si Caufield se met à s’insulter chaque fois qu’on lui parle de son jeu (surtout à un moment où ça va bien individuellement pour lui), ça sera long.
Et ce n’est pas comme si tout le monde «s’acharnait sur lui» non plus : son bon début de saison est reconnu en ville. Mais malgré tout, des questions peuvent être posées.
Notons que c’est quand Réjean Tremblay a sorti que Caufield avait une vie nocturne que les choses ont changé pour Caufield. Cela a changé sa façon de voir les choses.
Mais il y a une différence entre Réjean Tremblay et Guillaume Lefrançois. Caufield doit la reconnaître.