Dans la dernière année, il y a eu énormément de changements au sein du personnel hockey chez le CH. Jeff Gorton, Kent Hughes, Martin St-Louis, Adam Nicholas, Marie-Philip Poulin, Vincent Lecavalier, Stéphane Robidas, Nick Bobrov : la liste est très longue.
Or, il y a également Chantal Machabée qui s’est joint à l’organisation à titre de vice-présidente des communications hockey de l’équipe. Sur le coup, l’embauche avait été saluée par à peu près tout le monde, et clairement, son arrivée a amené un vent de fraîcheur, notamment au niveau de la disponibilité et de la transparence des membres de l’organisation.
Ceci dit, elle n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Alors qu’elle était de passage à Sucré Salé hier soir, elle a confié à Patrice Bélanger qu’elle avait un objectif en vue de la saison à venir : elle veut que les joueurs du CH essaient de communiquer en français.
Nos collègues chez La Poche Bleue ont fait la trouvaille plus tôt aujourd’hui.
Vous remarquerez, entre autres, l’étincelle dans les yeux de @ChantalMachabee lorsqu’elle parle de Cole Caufield et Nick Suzuki 🤩👇https://t.co/migaKIsCgI
— La Poche Bleue (@lapochebleue) August 11, 2022
L’ancienne journaliste est bien consciente qu’elle ne parviendra pas à faire en sorte que tous ses joueurs seront bilingues dès cette année, mais elle veut que les gars prennent des cours de français et qu’ils soient en mesure de faire l’effort de balbutier quelques mots de français.
Après tout, ils n’ont pas à faire d’énormes discours : s’ils sont capables d’avoir des bases en français et de l’utiliser un peu, ce sera déjà bien.
Ainsi, en leur donnant les ressources pour s’améliorer et en les incitant à parler en français, les joueurs risquent d’être amenés à le faire plus souvent. Du moins, c’est l’objectif que Machabée (qui veut aussi inciter les joueurs à mettre leur personnalité en valeur) se donne à court terme.
Si elle y parvient, ce sera assurément une petite touche qui sera appréciée par les partisans. Après tout, ça démontre qu’ils ont un respect pour le marché dans lequel ils évoluent et qu’ils prennent le temps de s’intégrer à cette petite particularité qui rend le marché montréalais différent des autres.
Un gars comme Chris Wideman, par exemple, avait affirmé récemment qu’il appréciait le fait francophone de Montréal et je crois qu’il serait heureux d’essayer d’apprendre un peu de français. Kirby Dach avait lui aussi souligné qu’il voulait travailler sur son français à sa première conférence de presse en tant que membre du CH.
Si jamais les gars font l’effort de parler ne serait-ce que quelques mots de français dans les mois à venir, ce sera déjà une très bonne chose. Et avec Chantal Machabée qui en fait sa priorité, j’ai tendance à croire que ça arrivera.