Charles Hudon en est fort probablement à ses derniers kilomètres avec le Canadien et le jeune homme originaire d’Alma en semble pleinement conscient. Il a lui-même cité, lors des commentaires récoltés à la suite de l’entraînement du jour chez le Canadien, que c’était fort probablement sa dernière chance avec le club. Le petit Hudon se doit de vivre le moment présent et tout donner chaque fois qu’il se présentera sur la patinoire ce soir (last call). Quoique son destin semble pas mal dessiné dans son cas et le 54 n’est pas fou. Il se doute très bien que sa place au sein de l’équipe est pratiquement impossible à gagner.
Charles Hudon : "Ce soir, c'est peut-être la dernière fois que je peux avoir une chance." Les échos de l'entraînement du CH : https://t.co/pwaXZGCDgv
— Michel Laprise (@MLapriseRDS) September 23, 2019
Hudon se doit de lever la barre. Même s’il travaille fort et même s’il patine bien, il n’a aucun autre choix de la mettre dedans. C’est de cette façon que cette dernière chance pourrait «peut-être» fonctionner pour Charles Hudon, mais… comment croire qu’il a de réelles chances? Le pilote du club, Claude Julien, a lui-même indiqué que Charles devait jouer sur l’une des trois premières lignes. Il a tout à fait raison, Hudon n’est pas moulé pour prendre un rôle sur la 4.
Aussi bon soit-il, et même s’il a récolté 30 points en 72 matchs lors de sa première année complète dans le grand show, Hudon n’a peut-être pas sa place dans la Ligue nationale. Du moins, ce n’est pas du côté de Montréal que ça se passera. Il y a au moins 13 joueurs devant lui : Max Domi, Brendan Gallagher, Phillip Danault, Tomas Tatar, Jonathan Drouin, Joel Armia, Jesperi Kotkaniemi, Artturi Lehkonen, Paul Byron, Nick Cousins, Nate Thompson, Jordan Weal, Nick Suzuki et même Matthew Peca. Hudon est loin… et il devra se contenter (fort probablement) d’une apparition via le ballottage.
Ce qui est triste dans tout ça, c’est que le petit gars, une excellente personne selon ce qu’on me dit, travaille d’arrache-pied pour se tailler un poste alors que le résultat de la course était pratiquement connu avant l’ouverture du calendrier régulier.