Charles Hudon, à l’instar de Brendan Gallagher, Phillip Danault, Paul Byron et Andrew Shaw, demeure tout un guerrier. Le Kid Hudon figure parmi le groupe qui doit représenter le «futur» de cette franchise. Il a l’étoffe d’un guerrier qui représente exactement ce que le Canadien doit redevenir. Il s’impose sur la patinoire, à sa façon, et malgré sa première saison complète avec les grands, il joue un rôle de «leader», toujours à sa façon.
Hier, sur les ondes de TVA Sports, pendant le duel Caps-Canadien, Renaud Lavoie a mentionné que Charles Hudon jouait depuis plusieurs semaines avec une blessure au genou. Une blessure qui date fort probablement du 10 mars, où Jake Dotchin a chuté sur sa jambe. À la suite de cette séquence, il s’est rendu au banc en grimaçant, mais ça ne l’a pas empêché de poursuivre cette rencontre. Cette séquence a d’ailleurs augmenté toute l’admiration que Claude Julien a pour lui. Si l’équipe au complet était constituée de Charles Hudon, Brendan Gallagher ou Andrew Shaw peut-être que leur position au classement serait différente.
De la hargne, du caractère et du talent. Parce que oui, Hudon a du talent. On critique haut et fort le boulot de Trevor Timmins, mais les choix de Brendan Gallagher et Charles Hudon sont judicieux. Gally a été sélection lors du cinquième tour en 2010 et Hudon, pendant la cinquième ronde de 2012. Deux choix lointains qui rendent de précieux services au groupe actuel. Pourquoi? Force de caractère… hargne… détermination… et désir de gagner.
Au moment d’écrire ces quelques lignes, Hudon affiche 30 points au compteur, dont 10 buts, en 69 rencontres. Tout ça, sans avoir de trio régulier, lui qui a été barouetté d’une place à l’autre pendant ce parcours 2017-18. Actuellement, il est employé sur la troisième combinaison avec Logan Shaw et Nikita Scherbak. Mine de rien, il a cumulé quatre points en cinq matchs. Une belle façon de couronner sa première saison avec le Canadien de Montréal.