Christian Dvorak était l’attaquant le plus utilisé chez les Coyotes l’an dernier

Depuis hier soir, le nom de Christian Dvorak est sur toutes les lèvres. Le Canadien a fait son acquisition à gros prix et beaucoup de partisans semblent perplexes.

Et si on ne regarde que ces statistiques offensives, je peux comprendre pourquoi. Dvorak n’est pas une machine offensive, loin de là. Il est en mesure de contribuer, on s’entend, mais il ne faut pas compter sur lui pour marquer tous les soirs.

Mais Dvorak fait beaucoup plus que des points sur une patinoire. En fait, il fait pratiquement tout. Et il fait tout bien. Il est en mesure d’évoluer en avantage numérique et est très solide en désavantage numérique. Il bloque des lancers, il gagne des mises en jeu, il est même en mesure de donner des mises en échec.

Et c’est exactement pour ces raisons que l’an dernier, avec les Coyotes de l’Arizona, il était l’attaquant le plus utilisé, alors qu’il passait 18 minutes et 24 secondes en moyenne sur la patinoire à chaque partie.

(Crédit : ESPN )

C’était donc plus que Clayton Keller, Conor Garland et Phil Kessel, qui étaient pourtant les gros canons des Coyotes.

À titre d’exemple, Nick Suzuki, qui participait à tous les avantages numériques du Canadien et qui se retrouvait parfois sur la glace en désavantage numérique a affiché une moyenne de 18 minutes 10 secondes sur la glace (attaquant le plus utilisé chez le Canadien.

Évidemment, le Canadien a une meilleure équipe que les Coyotes de l’Arizona et il se pourrait que le temps de jeu de Dvorak diminue quelque peu.

Mais une chose est sûre : le jeune homme sait comment jouer au hockey et sera en mesure de jouer de très grosses minutes pour la troupe de Dominique Ducharme.

Un peu comme le faisait Phillip Danault l’an dernier, finalement.

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