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Christian Dvorak : le Canadien doit songer à lui offrir une prolongation de contrat

Pour gagner, dans la LNH, ça prend une bonne ligne de centre.

En ce moment, il n’y a qu’une seule certitude à long terme : Nick Suzuki est là. Il est le premier centre de l’équipe et à moins qu’un meilleur centre ne le déloge un jour, il sera là pendant encore plusieurs années.

Merci à Marc Bergevin d’avoir été le chercher et de l’avoir signé, n’est-ce pas?

Mais derrière lui, c’est mince. Après tout, Kirby Dach ne jouera plus cette saison et on trouve de moins en moins de gens qui veulent le voir au centre de la deuxième unité (et au centre en général) l’an prochain.

Jake Evans et Christian Dvorak? Ils seront agents libres dans quelques mois, si rien ne change.

C’est donc dire qu’en ce moment, si on prend les quatre centres réguliers depuis le début de la saison, il n’y en a qu’un qui est assuré de jouer au centre l’an prochain pour le club.

Et ce n’est pas comme si Alex Newhook et Owen Beck étaient des solutions idéales.

Ce que j’essaie de dire, c’est que le club, qui a de bonnes chances d’échanger Evans dans les prochains jours, a de bonnes chances d’avoir une ligne de centre… mince en 2025-2026.

Et ça, c’est l’année où le Canadien veut prendre un pas vers l’avant. #Inquiétant

Il est possible qu’un centre de premier plan débarque dans l’organisation – et ce serait bien pour épauler Nick Suzuki, qui jouait bien avec Sean Monahan derrière lui.

Ceci dit, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas encore le cas.

Déjà qu’il manque d’aide au sommet de la pyramide, le fait de voir toute la profondeur quitter ne serait pas une bonne chose. Après tout, le CH ne peut pas juste miser sur les Owen Beck et Oliver Kapanen de ce monde.

Donc la question (qui était vraiment impossible à poser avant) se pose : à quel point le CH doit-il considérer offrir un contrat à Christian Dvorak comme quatrième centre?

Évidemment, on sait que ce n’est pas l’idée la plus sexy en ville. Dvorak n’a pas un gros fan club parmi les fans en raison du fait qu’il n’a jamais répondu aux attentes placées en lui.

Il n’est jamais passé proche d’y répondre, en fait.

Attention : si Evans reste ou si le CH trouve le moyen d’ajouter (ou de garder) des centres établis, la proposition peut prendre le bord. Mais pour le moment, ce n’est pas le cas.

On doit aussi, dans tout ça, se demander à quel point Christian Dvorak accepterait de signer un contrat d’un an pour rester en ville. On ne connait pas la réponse de son côté.

Mais je me demande jusqu’à quel point Dvorak, dont les chances de finir la saison à Montréal sont bonnes, accepterait un contrat d’un an pour reconstruire sa valeur sur le marché. Je parle d’un an parce que le CH ne voudra pas le ramener à tout prix… et parce que je ne veux pas le garder pour plus que ça.

Et si oui, pourquoi pas à Montréal, où il a la confiance de Martin St-Louis? Commencer les prolongations est une preuve de son utilité aux yeux du coach, on va se le dire.

Avec un contrat de quatrième trio (il devrait accepter une bonne réduction salariale, il va sans dire), Dvorak aurait un rôle précis pour le Canadien et il amènerait de la profondeur à une ligne de centre qui, comme on l’a dit, en aura cruellement besoin.

Dvorak est Américain, mais il a déjà fait le choix de jouer son junior au Canada. Il semble aussi se plaire au sein du groupe et il est un bon ami de Cole Caufield, comme vous le savez sans doute, ce qui nous laisse croire qu’il pourrait être ouvert à l’idée.

Évidemment, la prolongation de contrat ne devrait pas se faire maintenant (ce serait vraiment trop tôt)… mais plus le 1er juillet approchera, plus des gars comme Dvorak et David Savard deviendront possiblement des candidats à ce petit contrat d’un an.

Encore une fois : cela dépendra de la façon dont la saison morte du CH se déroulera. Mais ce n’est pas une idée à écarter du revers de la main trop rapidement en ce moment, même s’il n’a pas exactement l’étiquette d’un favori de la foule.

En rafale

– Josh Norris à échanger?

– Ah oui?

– Intéressant.

– La question se pose.

– Un bon kid, ce Lane Hutson.

– Ce sera long.

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