Christian Dvorak : plus inutile que ça, tu meurs

Semble-t-il que Christian Dvorak pourrait revenir au jeu avant la fin de la saison… même si le 4 janvier dernier, le Canadien annonçait officiellement que la saison de l’Américain était terminée en saison d’une blessure au grand pectoral.

Va-t-il revenir au jeu avant le 16 avril ? Va-t-il disputer au moins l’un des 11 derniers matchs ?

Honnêtement, je retiens mon souffle m’en c*iss pas mal. Dvorak ne fait pas la différence sur la patinoire, lorsqu’il est inséré dans une formation de la LNH… et de toute façon, les victoires sont davantage nuisibles qu’utiles actuellement à Montréal. #Loterie

Mais s’il ne revient pas au jeu avant le mois d’octobre, ce sera une deuxième saison de suite qu’il terminera sur la liste des blessés. Et il est à Montréal depuis deux ans et demi…

Dvorak n’a jamais disputé une saison complète depuis son arrivée dans la LNH. Lors de ses deux premières campagnes (2016-17 et 2017-18 en Arizona), il a joué 78 parties, mais depuis, c’est 70 parties ou moins.

Chez le Canadien, il a pris part à 56 matchs en 2021-22, 64 en 2022-23… et 25 (jusqu’ici) en 2023-24.

Il est donc en voie de rater 101 matchs en trois saisons. C’est énorme ! On est loin de Nick « Ironman » Suzuki…

Est-il fait en porcelaine ?

(Crédit: YouTube (capture d’écran))

L’autre problème, c’est que même lorsqu’il est en uniforme, il n’aide pas tant son équipe. 33 points, 28 points et 7 points : voilà sa production par saison depuis qu’il est un membre des Canadiens de Montréal. Toujours avec un différentiel négatif…

Quel est le véritable rôle de Dvorak chez le Canadien (qui est en reconstruction, rappelons-le) ? Il ne guide pas les troupes au niveau offensif. Il ne montre pas l’exemple par un effort extraordinaire. Il n’est pas un grand leader (pas de lettre sur son gilet malgré son statut de vétéran). Il se tient au centre-ville avec les jeunes (Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Kirby Dach) et je ne suis pas certain qu’il leur montre vraiment ce qu’ils doivent faire pour être de bons pros

Et il touche un salaire annuel moyen de 4,45 millions $ (salaire réel de 5,75 millions $ en 2024-25, sa dernière année de contrat avec le CH).

Lors du premier épisode du balado Stanley25, mon collègue Jean Trudel avait fait un lien entre la consommation d’alcool, l’inflammation interne et la propension à se blesser chez les athlètes de haut niveau. Mais bon, je m’écarte (peut-être)…

Quand Jesperi Kotkaniemi et Phillip Danault ont quitté en 2021, on nous disait que Dvorak allait être une version améliorée de Danault ET de Kotkaniemi.

On oublie ça pour Danault… de même que pour Kotkaniemi bien évidemment.

Quelle (autre) mauvaise décision de Marc Bergevin en fin de règne…

Je ne crois pas que Kent Hughes sera en mesure d’échanger Dvorak durant l’entre-saison. S’il y parvient, il faudra lui concevoir une statue devant le Centre Bell. De Hughes, pas de Dvorak…

La bonne nouvelle, au moins ? Dvorak, contrairement à d’autres lourds contrats chez le Canadien, sera libre comme l’air dans à peine plus d’un an. Ça va aller vite, un an…

Et d’ici là, il ne fait pas mal à l’équipe lorsqu’il se retrouve (souvent) sur la liste des blessés (à long terme). Au moins, ainsi, il ne prend pas la place d’un jeune qui pourrait se développer…

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